18 décembre 2009

Archipel San Bernardo (Colombie :Novembre 2009)

Nous partons pour l’archipel de San Bernardo : une navigation de 25 miles par un vent de 10 à 12 nœuds de face et Lazarina se comporte fort bien génois déroulé aidée du moteur. Nous arriverons au mouillage de Tintipan, île quasi inhabitée alors que sa voisine Islote est surpeuplée (1700 habitants) ! Notre ancre est accrochée dans 2 mètres de profondeur proche de la mangrove, le vent se lève levant un petit clapot qui rend dangereux notre mouillage, nous nous éloignons un peu. Plus tard le vent lève des vagues rendant la vie à bord difficile et nous interdisant une sortie en annexe. La journée passe ainsi à attendre que tout se calme.





(3 bateaux "mythiques": Etoile de Lune,Les Biquets en Voyage et Lazarina...)


Dans l’après midi un habitant est venu nous dire quelque chose que nous ne comprendrons qu’en début de nuit, où un violent orage éclate pendant une heure. A-t-il voulu nous avertir de l’orage? A-t-il voulu nous dire que nous étions trop proches de la terre et qu’en cas de dérapage nous nous retrouverions sur la mangrove ? Peut être nous a-t-il dit tout cela. Lazarina a tenu, Béa aussi enfouie sous son oreiller et Stef à surveiller !

Au matin un bateau de pêcheurs nous accoste- ils sont passés plusieurs fois hier sans oser venir nous voir- ils nous proposent du poisson mais n’ayant pas de monnaie nous échangerons quelques tee shirts de Valou et de Victor contre 2 jolis poissons (merci Victor et Valentine grâce à vous nous pourrons manger aujourd’hui !)





La houle nous fait danser, aussi, nous suivrons les Biquets en Voyage au mouillage moins rouleur et mieux abrité du vent du Sud Ouest, devant l’île Mucura et l’hôtel de très grand luxe lové dans une superbe cocoteraie et qui dispose d’internet ; nous pourrons ainsi envoyer, mais avec difficultés, un court mail pour rassurer la famille.
Nous visiterons l’île et le village qui n’a rien à voir avec l’hôtel luxueux : petit village surpeuplé d’enfants et leurs mamans très jeunes ; les maisons, les unes sur les autres, dont les murs sont en bambous et le toit en palmes ne laissent pas de place à l’intimité. Nous constatons une pauvreté évidente, mais les enfants jouent et rient, les hommes n’ont pas l’air stressés, ils pêchent dès le lever du jour et retournent au village vers 9 heures, les femmes s’occupent des jeunes enfants ou font la lessive. Sont ils heureux ?
















(régatiers avec voile en Kevlar et carbone....)

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