05 juin 2006

TENERIFE MAI 2006




Après avoir fait toutes les formalités administratives à la Marina del Atlantico , et en particulier payer d'avance 1750 e pour les 6 mois, nous allons à la découverte de cette île si étonnante.D’abord Santa Cruz, la capitale actuelle, avec ses grands rues piétonnes où les bars à tapas sont judicieusement placés pour notre pur plaisir. Et puis surtout Laguna ,l’ancienne capitale, si belle avec ses vieux palais qui justifient largement le déplacement.
Et enfin, la magnifique playa de Las Teresitas au nord de Santa Cruz pour bien se détendre sur une plage digne des tropiques avec du sable importé du Sahara !…
La soirée fut intense ,puisqu’à la demande de Claude ,passionnée de foot (à moins que ce soit plutôt Denis et moi )nous assistons au milieu des Espagnols à la finale Barcelone – Arsenal.
Concert de klaxon à la fin du match ,et bien entendu grosses animations dans les bars…
Le lendemain ,avec notre petite Fiat ,nous avons attaqué la Côte Nord qui est restée sauvage .
Pas de béton excessif contrairement au sud…
Puis route vers Puerto de La Cruz et sa plage de jardin dessinée par Menrique et son petit centre ville sympa .
De là part une route dans l’Orotava traditionnellement dans un brouillard grâce aux alizés chargés d’humidité ; et là exceptionnel, au bout de 20 kms nous sommes sur les nuages , tout petit devant le Teide et l’œuvre de la Nature. Rien à dire de plus que ce décor extraordinaire…Le retour par la forêt de l’Esperanza est un bonheur…
Il n’en est pas de même du sud de l’île donnée aux promoteurs qui se sont délibérément mis un point de déshonneur à saccager le littoral de Los Gigantès à Los Cristianos sans oublier Playas de Las Americas…Juan les Pins et La Grande Motte sont des modèles urbains de très bon goût à côté…Mais visiblement les 5 millions de touristes apprécient…
Heureusement Ténérife est suffisamment grande pour éviter cela …Voilà un premier aperçu de cette île que nous retrouverons en Août.

Il est temps de faire une petite beauté à Lazarina. Plus de 2 mois d’absence que c’est long…Denis m’aide à renforcer toutes les amarres.

Une dernière fois à tout vérifier et c’est le départ .Toujours aussi dur…Mais c’est un fait acquis que notre nouvelle latitude permet à Lazarina ,désormais , de se prélasser au soleil en nous attendant .Quelle chance , elle a …et vivement notre retour …

02 juin 2006

MADERE-TENERIFE 14 au 17 Mai 2006






Avec un gros carton de fleurs Béa est partie depuis hier vers la France. Et oui, c’est triste, mais il faut bien remplir la caisse de bord. J’ai encore une semaine de plus mais, bientôt, ce sera aussi pour moi le même destin…
Après les derniers préparatifs ,Denis, Claude et moi sommes dans l’attente de partir.
Les bulletins météo sont tous concordants et nous annoncent peu de vent de Nord.
Béa nous confirme par SMS sur l’Iridium que le vent sera faible.
A 12H15 TU nous saluons Andrée et Alain puis fièrement Lazarina quitte Funchal .
Un peu triste aussi car Madère est une île où il fait bon de rester .
Finalement le vent nous aidera plusieurs heures sous un très beau soleil
Nous recommençons à voir de nombreuses tortues et nous ne nous lassons pas des ballets des dauphins.
A la tombée de la nuit nous apercevons encore les lumières de Funchal.Denis, le chef cuisto ,nous prépare des rillettes chaudes de sambre ainsi qu’un thon acheté le matin à Funchal. Il nous faut la recette…
La navigation est sans problème sauf ma fâcheuse habitude de compter de plus en plus les ampères et les volts qui s’envolent dans la nature.
Les quarts sont réglés comme du papier à musique. Un très bon tempo toutes les 2 heures, où je succède à Denis et Claude .J’en profite pour regarder les étoiles en continuant à écouter les Nocturnes Fantastiques sur RTL.Un grand merci à Georges Lang…
Un point astro fait par Denis confirme que nous ne nous arrêterons pas aux Iles Selvagems que nous atteindrons seulement dans la nuit. Un petit regret qui est dû au manque de vigueur d’Eole actuellement, mais il ne faut pas traîner car le vent plus fort doit arriver rapidement ...Pour une prochaine fois…
La navigation se poursuivra au rythme des quarts et des bons petits plats préparés par les 2 chefs qui rivalisent d’imagination. En tant que skipper c’est bien agréable…
On décide de ne plus compter les tortues ;cela devient presque banal !!! Où vont elles ?
Et puis Ténérife commence à retenir toute notre attention car 60 miles avant d’arriver nous apercevons le majestueux Teide encore partiellement enneigé…De la mer il est vraiment très beau …J’appelle Béa pour lui dire…
Nous voyons enfin les premiers cargos assurant les liaisons avec les Canaries.A la nuit nous faisons route sur Santa Cruz de Ténérife en apercevant les lumières de Grande Canarie ,de La Palma et peut être celles de Fuertoventura…A moins que ce soit celle de la lune naissante…
A 02 H TU nous rentrons dans le port de plaisance au fond d’une darse de commerce ; à priori la police et la douane ne nous considèrent pas comme des immigrés potentiels et nous pouvons nous coucher tranquillement après avoir fêter dignement, comme il se doit ,cette jolie traversée sur la base syndicale de 100 miles par jour.
Tout à l’heure nous redécouvrirons les joies de l’Espagne , mais en attendant un bon sommeil réparateur nous attend. Olé …

BALADES DANS MADERE


















Il n’y a aucun doute :il y a les Marins et les Autres. Il faut bien concilier tout l’équipage…
Et la tradition sur Madère ,c’est de se promener sur les lévadas (canaux d’irrigation dans un cadre magnifique).
Et sur Lazarina nous respectons les traditions…enfin presque…
C’est donc plusieurs lévadas que nous avons faites faisant le bonheur de la quasi majorité de l’équipage et devenant des chemins de souffrance pour les autres…surtout le capitaine…
Pour les afficionados ,nous citerons la lévada de la fontaine de Risco après le plateau de Paul de la Serra.
Mon dieu, qu’ai je fait pour mériter cela ?…J’ai les molets complètement décomposés dans la montée…J’ai évité toutefois la Lévada des 25 fontaines…3h de plus…
Sans oublier la Lévada des Balcoes (facile…ouf …) près de Ribeiro Fraio et celle partant du Pic de l’Areiro ,que nous avons vaillament zappé dans la 2ème partie bien qu’elle soit paraît il superbe.
Heureusement le retour dans notre magnifique Chevrolet nous a fait passer par Porto Moniz où nous avons pu nous détendre dans une très belle piscine naturelle (1e),puis redescendre par Jardim do Mar, et les falaises de Cabo Girao.
En arrivant sur Funchal, n’oubliez pas de vous arrêtez au Reid's(pour les branchés) si votre portefeuille vous le permet…
L’équipage de Lazarina est complété de Claude et Denis (Bateau Thaole Eole) pour aller aux Canaries.
Le soir, les équipages du Lotus Bleu et de Lazarina se sont retrouvés au Portao , un restaurant sympa de Funchal où le patron ,parlant français, est de bon conseil sur la cuisine portugaise (pub…).
Mais le départ pour Ténérife approche et il faut tout préparer en conséquence.

PORTO SANTO MAI 2006












C’est en ferry que nous allons à Porto Santo. Profitant que l’équipage est au complet nous délaissons une journée Lazarina pour profiter de cette très jolie île à une trentaine de miles de Funchal ..Après une traversée sans problème de 2 heures nous rejoignons Vila Baleira petite ville bien sympa où le Grand Christobal épousa la fille du gouverneur .
Et puis la perle de Porto Santo c’est sa magnifique plage de sable .L’eau est à 21°.C’est l’occasion sur cette plage de carte postale de prendre notre premier bain de l’année.
Pour tout dire on se sent bien en vacances.

MADERE.FUNCHAL 07 –14 MAI








Gràce à Cataino, nous héritons d’une place sur Catway. C’est bien pratique pour tous et dans tous les cas ,sauf surcharge, il vaut mieux être à couple à Funchal que dans la triste marina de Quinta do Lorde bien isolée au Nord de l’île nécessitant obligatoirement une voiture. Des aménagements y sont prévus ainsi que des constructions. A utiliser seulement si nécessité (grand bateau ou Funchal débordé…).
La marina toute neuve de Lugar Do Baixo à 5 km de Ribeira Brava est reconstruite après la première tempête ( !) et celle de Calheta est à 17 miles de Funchal. En revanche Funchal présente tous les avantages d’une ville superbe et sa marina est à un prix raisonnable en Mai ( 11 euro par jour pour 32 pieds ).

Pendant qu’ Alain et moi terminons les petites réparations du bateau, Béa retrouve une bouteille vide de Knockandoo. Damned, Robert s’est planté !…Il nous reste à redevenir complètement sérieux d’autant plus que Béa va obtenir le renfort d’Andrée qui arrive aujourd’hui à l’aéroport. Et c’est même en avance que notre Alain attend sagement son arrivée …elle arrive…retrouvailles…Ben oui, je lui ai rendu son Alain, en pleine forme, et presque barbu après 6 jours…

Nous nous retrouvons tous dans l’ex bateau de Lennon et Mac Cartney, le Vagrant, reconditionné en restaurant pour touristes. No comment…

La visite de Funchal passe par les incontournables :Sé, Place Municipale, ruelles sympathiques .
Et puis nous sommes allés par le funiculaire à Monte voir l’église Nossa Senhora Do Monte qui domine Funchal. Inoubliable…le seul regret est de ne pas avoir fait le célèbre Toboggan de Monte. Pour touriste seulement mais cela semblait si top !…
A défaut de toboggan nous attaquons la Levada de Tornos qui est censée relier Monte au Jardin Botanique. C’est très beau mais que c’est dur de passer plus de temps à monter qu’à descendre…
Enfin en route nous nous arrêtons à Choppana Hills, hotel restaurant grand luxe ; dans un décor paradisiaque, les sandwichs et salades sont à prix royaux, mais c’est si bon et raffiné que nous passerions bien quelques jours ici…
La descente vers le jardin botanique est dantesque pour nos genoux et c’est sur les rotules , au milieu des cactus que j’ai trouvé 3 fonctionnaires « efficaces »,qui m’ont sans problème délivré le sésame pour visiter les îles Selvagem.
Le soir ,c’est mérité que nous testons les produits locaux (loi Evin oblige …) avant un repas très sage à bord.
Heureusement, car nos pieds sont proches de l’Ohio…

CADIX-MADERE 01 au 06 MAI 2006



(arrivée à Funchal,accueillis comme des héros!...)







Lundi 01Mai à 5H40 TU c’est le grand départ pour Funchal à 540 miles. Si la chance est avec nous(surtout les vents) on s’arrêtera avant à Porto Santo .La météo nous est donnée en alternance par RFI ( et Arielle Calcim ) et par Béa qui fait routeur par l’intermédiaire de l’Iridium en me laissant des SMS.Les rails montant et descendant sont traversés rapidement. Alain est en pleine forme pendant les quarts à compter les étoiles, les fixes et les filantes, ainsi que les avions En revanche il me confirme qu’il ne voit pas de voiture… Moi je compte les Volts et les Ampères qui diminuent très rapidement … Les 3 premiers jours je désespère : « il fallait de l’Est et on a eu de l’ouest » et en plus dans un temps de demoiselles. Adieu Porto Santo en direct (on y retournera ensuite…) .Nous décidons de faire quelques dons à Neptune-Poséidon et à Eole (involontairement !!!) : une casquette puis une manivelle sans cliquet qui s’est envolée du winch avec la complicité de la bastaque molle sous le vent . Dans ces conditions , nous ne battrons pas le record du Lotus Bleu en 3 jours et une heure, il est vrai parti beaucoup plus à l’ouest de Portimao , avec du vent de Nord quelques jours plus tôt. Y’en a qui ont de la chance !… Encore que tout compte fait, « il vaut mieux être sur le bateau au près ,qu’au portant au boulot ». Sinon c’est lassant ;je n’arrête pas de gagner au Scrabble malgré les mots qu’Alain invente . Heureusement ,question marin ,il est très fort et c’est le principal !… il réalise parfaitement un point astro à la méridienne. C’est bien sûr une grosse tête !!! (le RSI y perdra …). A part nos amis les Dauphins et les Tortues Carets nous rencontrons très peu de cargos et encore moins de voiliers… Nous accueillons nos premiers passagers clandestins : trois calamars sur le pont (volant ou déposés par une vague ?). J’avoue que pendant mon quart et compte tenu de l’absence de souci particulier ma principale préoccupation du soir est « qui a été éliminé de la Nouvelle Star ?… ». Sinon mes quarts sont bercés par Georges Lang et ses Nocturnes sur RTL à compter de 22H TU sur 234 Khz .Que c’est bon d’entendre de l’excellente musique en plein milieu de l’Atlantique sur les longues ondes. Au matin Alain prépare des petits dèj royaux avec œufs au plat… Puis séance quotidienne moteur et même groupe électrogène en bonus pour recharger les batteries.Pour garder le moral et dans l’espoir d’arriver enfin un jour, nous hissons une nouvelle fois le drapeau portugais que nous avions enlevé en quittant l’Algarve.. Et cerise sur le gâteau nous prenons une douche obligatoire pour une désinfection garantie… Entre les bons petits plats mijotés de terre par Béa et nos préparations ,nous avons un très bon moral surtout quand j’apprends que Bruno est éliminé et que Christophe continue … En plus depuis Jeudi après midi le vent est enfin rentré ;plus de moteur seulement quelques heures de groupe élèctrogène bien plus économique (0.6 L par Heure)Merci Kipsor… Les contacts à terre sont fréquents :un pour Andrée l’autre pour Béa et aussi Chloé. Y’a pas à dire mais l’Iridium c’est vraiment bien. Et de 3 !!! Alain a encore laissé gagner le Skipper au Scrabble .C’est donc un très bon camarade à réinviter comme équipier … Il nous reste encore à assurer la dernière nuit par un bon vent de force 4 à 5 qui fraîchira à 6 le matin jusqu’à nous amener quasiment à l’heure à notre rendez vous de Funchal avec Béa.C’est donc Samedi 06 mai vers 14 heures que nous arrivons sous les applaudissements (et les bisous)de Béa et du Lotus Bleu (Pierrot bien sûr ,Jean louis ,Denise et Mathieu) soit 100 miles par jour dont 50 H au moteur. La preuve est faite que ce n’est pas un fifty et qu’il marche plus à la voile qu’au moteur…Ouf… Avec l’aide de Cataino qui parle très bien le français nous avons une place à couple .Grosses embrassades et bière à bord puis désinfection générale, rangement et repas après avoir goûté du Madère, le produit local bien connu de tous les lecteurs avertis de ce Blog…

CADIX 29 et 30 Avril




Pour retrouver Lazarina, Alain et moi avons décidé de faire très simple. Pour aller à Séville ,rien de plus normal d’aller d’abord en train à Nantes puis à Londres en avion puis enfin à Séville par British Airways. On dort très bien dans l’aérogare de Gatwick ,et nous avons le plaisir de payer 2 £ soit 3 euros le café. Heureusement à ce prix là nous avons le plaisir de constater que nos amis anglais travaillent 24H sur 24 y compris les femmes ;C’est beau le Labour et le progrès social !!!
Avant de retrouver la belle Lazarina , nous décidons de prendre notre petit déjeuner devant la cathédrale et de jouer aux touristes sur la place d’Espagne avec ses faiences si belles. On part ensuite à Sanlucar de Barrameda manger une paella accompagnée de Manzanilla,de Xérès et de Rioja.C’est donc vaillant que nous sommes arrivés sur Lazarina après quelques courses pour enfin boire notre premier apéro (les autres ne comptaient pas…).
La belle Cadix est toujours aussi sympathique et nous enchaînons les bars à Tapas et les fritures vers la Place des Fleurs et vers la Cathédrale. Le reste aussi…Il me reste à tout vérifier avant le départ en n’omettant pas d’expliquer à Alain le fonctionnement du logiciel de navigation Offshore tellement simple que même « Béatrice a compris très facilement ». Rien de mieux pour faire monter la pression aux équipiers !…
L

ANDALOUSIE



INEDIT
Nous avons enfin retrouvé une photo des 4 belles en vacances en Andalousie dont Cézanne s'est inspiré pour son chef d'oeuvre "les 4 baigneuses "
D'autres photos suivront sur le blog prochainement...à suivre...
En attendant voici leur magnifique chronique :

"Il était une fois…

Quatre belles bretonnes qui, dit-on ,avaient des yeux de velours…

Elles décidèrent de s’envoler pour Cadix où le prince Lazarina se languissait, paraît-il, de les voir embarquer….

Le premier apéro sur le pont fut bien apprécié et les mit toutes d’aplomb pour débuter une semaine à la découverte de l’Andalousie.

Elles visitèrent d’abord la jolie ville de Cadix et en se promenant eurent l’opportunité d’assister aux processions religieuses. A la nuit tombée…ée….,elles se régalèrent avec une soirée de pur flamenco dans un cabaret, attablées, devant une assiette de tapas accompagnée d’un bon rosado.

Le lendemain, direction SEVILLE… 32°…obligation pour elles de goûter la sangria et chapeau de rigueur pour assister à la grande corrida dont la spectacle les a conquises. A chacun sa façon de porter son couvre-chef !

Rien ne les arrête, en route le troisième jour pour CORDOUE où les colonnes de la grande mosquée les ont impressionnées. Une pure merveille et un ravissement pour les yeux des quatre belles.

Puis le jour suivants direction les petits villages blancs où elles arpentèrent les ruelles sans bien sur oublier de se rafraîchir avec une bouteille de porto pour l’apéro de midi et pour ensuite se rendre à RONDA aux falaises grandioses.

Ensuite , de nouveau à SEVILLE avec la découverte notamment du Palais de l’Alcazar et ses jardins qui les extasièrent au point qu’une des belles laissa échapper bruyamment un vent de joie qui rendit honteuses ses trois amies….

Elles se réservèrent pour le dernier jour la perle de l’Andalousie, GRENADE avec son majestueux Palais de l’Alhambra et ses jardins qui les laissèrent émerveillées. Retour tardif par GIBRALTAR où elles rencontrèrent au bord de la route de multiples éoliennes qui donnaient un spectacle étonnant.

Un programme bien rempli pour les quatre de plus en plus belles, heureuses de retrouver chaque soir leur prince Lazarina, fier de les recevoir pour des soirées animées et bien arrosées, avant de tourner la manivelle et savoir qui des quatre aura la chance de pouvoir s’endormir la première échappant ainsi aux ronflements collectifs qui, la nuit, faisaient trembler leur prince.

Les belles de CADIX dirent un grand MERCI au prince LAZARINA, au bon Roi STEPH, et leur donnèrent rendez-vous pour une nouvelle aventure !!!!

CADIX-ANDALOUSIE :Avril 2006







Depuis le départ et si l’on excepte chaque fois que je laisse Lazarina, c’est le premier drame .je ne suis pas à bord et les filles ont investi exclusivement le bateau nous relayant aux tâches habituelles de la maison en plus de notre travail pour économiser quelques sous.
Et en plus de profiter de la vie sous le soleil andalou, elles tardent à compléter le livre de bord et le blog.C'est un comble de paresse aigue...
Celui sera mis à jour sur cette étape quand elles feront un tout petit effort de rédaction (sur leur temps de travail probablement…)
ENFIN, en Septembre,.voici leur contribution tant attendue :

« Le port de Cadix au premier abord n’est pas très accueillant. Un grand port de commerce, des bateaux cargos énormes, des grues immenses, des docks encombrés d’énormes containers…
Le petit port de plaisance , en travaux à cette époque, est relégué à l’extrémité mais va s’avérer finalement très bien placé pour visiter l’Andalousie.
Il faut signaler que les sanitaires douches et toilettes sont de construction récente et donc très propres ; l’eau des douches très chaude.Le personnel du port est très accueillant.
Enfin nous signalerons que le bar qui se trouve à coté de la capitainerie est fort sympathique.Nous y avons déjeuné avec d’excellents tapas très copieux(poissons grillés très frais…)et nous avons testé un vin blanc frais de la région de Cadix excellent.
Le port est très bien protégé par tout temps…
A Cadix , il faut d’abord découvrir la ville et ses ruelles animées , piétonnes pour la plupart :se reposer un instant sur les places ombragées , boire une sangria fraîche sur la place de la cathédrale , prendre le temps de regarder les espagnols bavardés et s’attardés, endimanchés dans les rues après la messe de Pâques.
Partir à la découverte des villages du triangle du Xérès : Jerez de la Frontera et notre coup de cœur, Sanlucar de Barrameda , où il faut assister au coucher de soleil sur le Guadalquivir en buvant un verre de Manzanilla accompagnées de quelques lamelles de fromage : un grand moment ,suivi d’une paella sur la mer,le bonheur…
Découvrir par les petites routes escarpées ,les villages blancs : Ronda bien sur et le pont qui relie les deux parties du village séparé par une faille d’une centaine de mètres et notre coup de cœur , Arcos de la Frontera , avec ses maisons blanchies à la chaux déjà fleuries de géraniums superbes.Et puis bien sur , Séville , Cordoue , Grenade …
Mais vous ne saurez rien des fous rires des 4 copines pendant cette semaine de vacances… »

Ici s’arrête leur récit ;Nous ne connaîtrons pas leurs fous rires mais nous pouvons aisément imaginer ceux ci , nous référant à leur histoire parsemée de vin blanc , de sangria ,de xérès, de sangria et de manzanilla .. . Et dire que pendant ce temps là, nous, les hommes, étions au travail !!!… …
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