02 avril 2007

Retour Vers Le Marin : MARS 2007


(MAYDAY...MAYDAY...MAYDAY... Le BW ULAN ne repecte pas les règles de priorité...)



A chaque bord suffit son angoisse !
Hier le moteur, au jourd’hui le cargo BW ULAN entre Ste LUCIE et La Martinique: par mer formée, 2m50 à 3 m de houle au prés serré(2 ris et foc) nous croisons un énorme tanker qui ne bougera pas d’un cm sa barre. Conclusion :si vous l’apercevez sachez que ce cargo ne connaît absolument pas les règles de priorité et faites comme nous, deviez votre route-et s’il a voulu jouer à nous faire peur il a gagné- Finalement aprés quelques coups de téléphone avec la compagnie et la direction il apparait que ceux sont des gens corrects et sympas ;l'affaire est donc définitivement close...
Il n’y a pas que les cargos qui ne connaissent pas les règles de priorité en mer : une superbe voilier italien, un beau capitaine heureux et fier devant sa grosse barre à roue, un grand salut à notre passage…. nous l’avons surnommé « quequettalair » devinez pourquoi ?

Stef a enfin compris pourquoi malgré de très gros efforts et surtout de magnifiques leurres il ne pêchait aucun poisson : Les hameçons étaient protégés par du plastique qu’il avait oublié d’ôter…. si si c’est vrai….. Lorsque enfin, après avoir enlevé les protections des hameçons, il a une touche et un ENORME poisson à remonter ; fou de joie et impatient il engage une lutte terrible avec ce monstre qui hélas sortira vainqueur de ce combat, emportant avec lui le leurre et l’hameçon, ce traître ! Le capitaine vexé ne pêchera plus !

Plus tard peu avant l’arrivée au Marin nouvelle angoisse : la pompe à eau pompe l’air du capitaine qui plonge à nouveau et le miracle se reproduit. Alleluia ! Il pense avoir trouvé le pourquoi de cette chose désagréable qui ne tourne pas rond : la courroie…. donc à suivre

Arrivée au Marin vers 17h30,la skippette tente une manœuvre de port difficile et s’en sort pas trop mal Youpi ! et nous retrouvons une nouvelle fois avec plaisir nos copains du « Camping des flots bleus » pour une soirée Langoustes fournies par Charlie et son amie Béatrice et les bananes flambées promises. Que du bonheur ! Rendez vous est pris en juin pour manger quelques langoustes…









(la vie n'est pas rose pour les langoustes aux Caraibes...)








En cette période électorale,faites comme le Capitaine et pensez au développement durable:
"SAVE WATER - DRINK BEER"

STE LUCIE :MARS 2007


(pendant la traversée , sous un grain , le capitaine a encore plus froid qu'en Bretagne...)




(heureusement la skippette assure...)



(la Mangrove de Marigot Bay)


C’est le printemps, le temps est maussade : gris et grains une bonne partie de la matinée ; 15 à 20 nœuds d’EST et toujours 6 à 8 feet de houle annoncée : 25,30 nœuds dans les rafales et 8 feet de houle sûrement, sans oublier le courant qui nous éloigne de la civilisation ! Moment étrange dans la journée : la pompe à eau de refroidissement du moteur dit stop-alarme…. le capitaine et la skippette restent murés dans leurs réflexions de longues minutes : Marigot Bay ou le Marin ? et de toute façon une nuit en mer et un remorquage en perspective ! C’est mal connaître le capitaine, qui tel MacGyver, aidé de palmes, d’un masque, d’un bout et de sa spatule magique viendra à bout de la m…. qui obstruait l’arrivée d’eau située sous le bateau. Nouvelle tentative et oh miracle l’eau jaillit ! …… Donc mouillage à Marigot : ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?
Arrivée classique à Marigot : le comité d’accueil est à la hauteur mais les discussions du prix s’organisent autour d’échanges et du prix officiel de 65 dollars caraïbes nous arrivons à descendre le prix à 40 plus une bouteille de Baileys(merci Joseph) dont nous voulions nous débarrasser. Nous n’échapperons pas aux bananes à prix négocié : la skippette promet des bananes flambées pour plus tard. Nous sommes mouillés sur bouée au fond de la mangrove à gauche, devant un très joli petit restaurant sur pilotis avec un gros lézard sur la façade: n’y aller qu’en tout début de mois et à condition d’avoir un événement très très important à fêter. Nous remplissons la deuxième condition... Ce fut très classe...















( elle peut le faire ...)

ST VINCENT :MARS 2007







(Walliboula Bay )











(c'est le plus petit!!!...)


L’arrivée sur Saint Vincent et l’entrée dans Wallilabou Bay sont étonnantes.
L’entrée n' est pas très étroite, l’endroit est très étrange surtout avec le reste des décors du film Pirate des Caraïbes qui nous font penser à un repaire de flibustiers !

Le paysage est superbe : montagneux avec une végétation luxuriante qui dégueule dans un dégradé de verts dans la mer bleu marine.

L’accueil sera comme à l’habitude, excellent ; les locaux organisent le mouillage : une bouée à l’avant, un bout à terre autour du tronc d’un cocotier ou autour d’un pieu et les places sont limitées…. Le prix sera comme d’habitude négocié : 20 dollars caraïbes pour l’amarrage, 20 pour l’aide apportée, du shampoing contre un bracelet ; mais le même que celui de Johnny Deep ! quelques pièces pour nous débarrasser de nos poubelles, quelques fruits contre la paire de sandales du capitaine(ouf enfin de l’air pur !!!) et enfin avec un grand sourire, le capitaine, qui s’évite la plongée matinale pour enlever le bout à terre, négociera la manœuvre de départ contre une boite de haricots blancs.

C’est là que le capitaine fera les formalités de sortie et il aura la surprise de repayer une taxe….







(le Pirate des Caraibes)







(Hairoun ,la très bonne bière de St Vincent)

CANOUAN :MARS 2007



(tout va bene pour la skippette)



Entre les Tobago et Saint Vincent nous ferons une halte à Canouan, superbe baie »Moorings », très bien protégée avec un hôtel de luxe sur la plage (les cocktails y sont excellents) ; mais finalement le mouillage s’avérera très rouleur et la halte sans grand intérêt.






















(Tamarind Yacht Club, base Moorings)

TOBAGO CAYS :MARS 2007



(ilot Jamesby)











TOBAGO CAYS : enfin !
Elles sont en vue malgré une mer houleuse et des grains soutenus.
L’arrivée par le sud est spectaculaire : le passage est étroit mais que l’eau est belle; nous décidons de nous approcher au plus près du récif de corail devant l’océan vers l'ilet Baradal.
Et nous voilà dans une immense et superbe piscine où la couleur de l’eau passe par le vert, le bleu clair, le bleu plus foncé, le sable est blanc…..
A peine avions nous mis l’ancre qu’un énorme grain s’abat sur nous, d’une violence incroyable, des rideaux de grosses pluies nous bouchent la vue…. mais le mouillage tient malgré les très fortes rafales et nous attendons patiemment la fin du grain pour enfin nous mettre dans l’eau (de mer cette fois) et nager avec poissons, tortues….
Le soleil revenu voit arriver des dizaines de bateaux entrant à la queue le leu dans la piscine déjà surchargée. Et bien sur eux passent et repassent devant notre ancre qui trouve la plaisanterie pas banale et qui en profite pour refuser le travail demandé : on dérape !!!!Exit les Tobago : c’est promis, juré on reviendra dans ce petit paradis quand il y aura moins de monde…peut être en juin…. et on mouillera après l’entrée nord devant un petit îlot plein de charme où seuls 3 ou 4 bateaux peuvent s’approcher de la plage en évitant le courant qui peut se faire sentir dans l’entrée(entre les iles Petit Rameau et Petit Bateau) ou encore devant l'ilôt Jamesby.








(Pour les amoureux du crachin breton ,voici quelques instantanés d'un déluge d'anthologie dans les Tobago Cays)

UNION :MARS 2007



















(Anchorage Yacht Club et la baie d'Union)









Dés 7H30 ce matin là le programme est annoncé:les TOBAGO'CAYS!
Malheureusement le vent de force 5 à 6,la mer agitée, de fortes rafales et le fort courant, contraignent le capitaine, à contre coeur,à faire demi tour.
Direction UNION :une bouée et la promesse de langoustes servies à bord pour le soir et l'équipage est heureux .
La déception sera terrible,les langoustes ne sont jamais arrivées dans notre assiette.
Et bien que ce village très coloré est absolument ravissant avec des galeries de peinture naive(fermées ce dimanche) et des échopes de fruits et légumes bien fournies nous avons un petit apriori négatif pour cette halte.Peut être à revenir...





(le recif face à l'aéroport d'Union)

MAYREAU :MARS 2007







(Salt whistle Bay : la grande classe )








(la skippette sur la plage de Salt Whistle Bay)




(chez Robert)






(langoustes royales et soirées arrosées au clair de lune )







Comme dit le proverbe ,qui veut naviguer loin ménage sa voilure…
Par force 4 à 5 au près ,génois déroulé ,tranquille et un brin de moteur pour rafraîchir l’eau du pastis placée dans le frigo, nous sommes en route pour Mayreau où nous arriverons au mouillage de Salt Whistle Bay.
Très belle plage sous le vent et une autre au vent séparées par une mince bande de terre et sur l’isthme une cocoteraie …Sable blanc et mer turquoise…
Au mouillage les boat boys nous proposent dans un anglais impeccable du « fresh fish ,lobsters , bred , ice et plus… ».
No man we have all we need …but do you want some cigarettes ?et nous Sommes copains!…
Take it easy…
Black Man, Birty pour les intimes, nous propose deux langoustes grillées, livrées sur le bateau à 19heures pétantes plus la surprise du chef pour 80 biwi et un paquet de cigarettes.
Un délice et une super soirée.
Le lendemain nous allons dans l’autre mouillage au pied du village (Saline Bay).Il faut impérativement monter en haut du village ,soit le sommet de l’Ile ,jusqu’à la Chapelle édifiée par le Père Divonne ,et observer la vue des Tobago Cays , puis aller boire un verre chez Robert en redescendant.








(lever de soleil sur Salt Whistle Bay)

BEQUIA :MARS 2007










(quelques photos de la rade de Port Elisabeth)







Le départ du Marin est effectif à 9 heures.Après avoir fait le plein de fuel le capitaine prend la direction du sud . Jusqu’où ?… St Vincent ,Bequia ,Union ?…
Nous naviguerons 23 heures. Le vent d’Est –Sud Est de 15 à 20 nœuds et une houle de 1,50 mètres nous poussent:excellentes conditions de navigation…Sous prétexte de s’amariner la skippette se laisse chouchouter par le capitaine et a droit aux fameux raviolis en boite du skipper. Elle ne le fâchera pas en lui avouant qu’elle préfère les frais mais lui montre qu’elle apprécie en sauçant son assiette…donc tout va bien…
Superbe nuit étoilée où nous découvrons la grande ourse…à l’envers !!! …
Au large de Béquia ,la skippette a vu au loin bébé et maman baleine reconnaissables à la hauteur du jet d’eau de leur respiration.
Nous serons à Béquia ( prononcez Biquoué) à 8 heures et aidé d’un local nous nous amarrons à une bouée contre 10 euro (30 Biwi) .Le capitaine va dormir et la skippettte profite d’une mer turquoise et d’un paysage superbe entourée d’une centaine de bateaux.
Dans l’après midi la clearance est effectuée nous allégeant de 95 biwi …Port Elisabeth est un joli village ,tranquille ,aux rues fleuries et décorées…C’est une halte agréable.Par vent supérieur à 15 nœuds il est préférable d’aller mouiller devant la plage à droite en entrant dans la baie bien protégée de la houle ou prendre un corps mort le plus proche du village.
L’apéritif se prend à bord bercé par la voix du prêcheur rasta …







(l'annexe coule,il est temps de la changer)