27 septembre 2008

Et pour quelques bolos de plus !!! ...

Le Vénézuéla :

C’est surtout une navigation éprouvante !!!...




c’est apprendre à gérer la chaleur, c'est-à-dire, ne RIEN FAIRE de 11H30 à 16h30 sauf à attraper les bouteilles très fraiches et s’arroser très souvent…

Ce sont les discours fleuves de Chavez sur TOUTES les radios chaque samedi de 12H à…..on ne sait pas, on a arrêté la radio !




Ce sont les prix délirants du gas oil : 0,10 bolivar le litre d’essence et sachant que 5 bolivars égalent 1 euro, quel est le prix du litre d’essence en euro ? Nous n’avons pas fait la division, il fait trop chaud (voir plus haut)




C’est l’augmentation de 60% des prix depuis le début de l’année ; pour exemple le prix
Des tomates : 3 bolivars le KG
Des pèches : 10 bolivars le KG (un luxe)
Du steak : 8 bolivars le KG
Du poulet : 7 bolivars le KG
De la Polar au bar : 3 bolivars

C’était combien avant ?????


C’est la rencontre avec des êtres et animaux sympathiques :




Le Vénézuéla ce sont des gens charmants, souriants, curieux de nous rencontrer, heureux de nous entendre prononcer quelques mots d’espagnol et toujours prêt à rendre service.

Beaucoup sont très très pauvres, quelques uns très très riches……

Le Vénézuéla est, pour l’instant, l’étape politiquement la plus intéressante ; mais que de questions dans nos têtes !

16 septembre 2008

Viva Ibéria :septembre 2008

Et Viva Ibéria :un voyage parmi tant d'autres !!!...




Comme chaque fois que nous quittons Lazarina, un cérémonial particulier est organisé consistant à la fois à la faire belle, bien proprette, et bien sur sécurisée à l’aide d’incantations permettant aux gentils esprits de la maintenir en paix jusqu’à notre retour…
Ensuite les sacs sont descendus et vient une petite pincée au cœur comme avant chaque séparation…


Ensuite le taxi ,à 5 heures 30 nous amène à l’Aéroport de Barcelona, près de Puerto La Cruz pour un décollage vers Caracas à 7 H30…Aucun problème particulier sauf le changement à la dernière minute de la porte d’embarquement et quelques minutes de retard …On y est habitué ,tout est normal et nous avons même prévu une attente de 8 heures à l’Aéroport Simon Bolivar de Caracas de quoi prévenir tout retard quelconque…


Les enregistrements des billets effectués nous attendons patiemment notre embarquement.
On nous annonce un petit retard de deux heures, ce n’est pas grave ; à 18H30 l’avion décide de décoller .Et oui, il y a aussi des miracles au Vénézuela. !!! …
En fait on n’ira pas très loin, mais alors pas loin du tout, puisque notre avion décide de rentrer sur le tarmac immédiatement, au point de départ sous une salve d’applaudissements (si, si …)...

Après encore deux heures d’attente c’est le grand départ : un nouveau miracle !!!…
En fait ce coup ci la maestria du commandant de bord a fait que nous avons enfin décollé…En fait on n’ira pas très loin…Les yeux effarés des hôtesses ne peuvent cacher les bruits sourds et étranges des moteurs, du dysfonctionnement du train d’atterrissage qui ne rentre pas ,d’une consommation excessive de kérosène etc etc etc…

Le commandant nous explique qu’il doit faire un atterrissage d’urgence à Caracas et que cela sera fait quand il aura relâché ses dizaines de tonnes de kérosène dans l’atmosphère afin d’éviter un risque supplémentaire .Faisant de la voile, nous avons une pensée pour les écologistes en contribuant à la dégradation de la couche d’ozone : mais comme on ne vit qu’une seule fois cette mesure me semble sage !!!…
Nous avons vécu un troisième miracle en atterrissant de nouveau à Caracas sous les vivats des passagers mais aussi après quelques crises de nerf bien compréhensives de certains…

Le personnel Ibéria a tout de suite été à la hauteur de la situation en séparant les classes « business » et « économiques »…
Les premiers ont eu droit à toutes les considérations en étant pris en charge immédiatement vers un hôtel…Quant au bas peuple, une dure lutte va commencer plus de 24 heures avec bébés, enfants, handicapés, personnes âgées ,touristes ne comprenant rien à l’espagnol des deux hôtesses ne parlant que la langue de Cervantès ,qui seront toutefois assez gentille pour trouver des hôtels pour ceux qui le désirent…

A 2 heures du matin nous serons enfin livrés de quelques tartes et gâteaux ainsi que des boissons chaudes ou fraîches et des couvertures pour ceux souhaitant dormir à l’aéroport…On y dort très bien !!!...

Le matin ,l’avion n’est toujours pas réparé…mais c’est promis en début d’après midi nous décollerons…Et arrive enfin ,le 4 ème miracle avec le départ de l’avion avec seulement 27 heures de retard ;pour le plaisir , les douaniers ont décidé de vérifier toutes les bagages une nouvelle fois…Les vénézueliens chantent et crient dans l’avion …L’avion va décoller quand par trois fois des dizaines de litres d’eau tombent sur les passagers : il paraît que c’est normal avec la climatisation à fond aussi longuement !!! …

Et puis , alors que personne n’y croyait plus , on ne sait toujours pas comment , mais l ‘Airbus a enfin pris la direction de Madrid .…C ‘est manifestement une série miraculeuse…Notre arrivée à Madrid est un peu particulière puisque nous devons trouver un bureau Ibéria qui veut bien nous changer notre billet pour Nantes que nous avons bien sur loupé…Connaissant notre parcours un peu chaotique depuis Caracas une charmante hôtesse nous délivre un précieux sésame pour Nantes et nous donne une chambre dans un bon hôtel pour nous reposer l’après midi en attendant l’avion …C’est avec huit minutes d’avance sur l’horaire que nous décollerons de Madrid vers Nantes : on ne compte plus les miracles !!!…

Toutefois, il n’y aura pas de miracle à l’aéroport de Nantes puisque l’un de nos sac de voyage a été perdu dans la pagaille …Enfin si, il y aura en fait un réel miracle puisqu’Ibéria nous appelle à minuit pour nous signaler que le sac est retrouvé à Madrid !!!!…

Voilà tout va bien après ces trois jours de voyage et nous attendons avec impatience de repartir avec Iberia rejoindre Lazarina…Ils sont fous ces Gaulois !!!…

(encore un peu de pub pour Ibéria et Laurent pour sa photo...)



03 septembre 2008

Puerto La Cruz :Septembre 2008

Puerto La Cruz : le choc !
Pétrolier s’entend, en effet, Puerto La Cruz est le 5° port pétrolier du monde ! Et l’arrivée en bateau est très impressionnante : une quinzaine de supertanker en attente d’approvisionnement aux abords du port…..
Mais avant cette arrivée nous ferons un superbe mouillage à Bahia Manare, plage de sable fin où l’eau émeraude est limpide et poissonneuse. Nous sommes le seul bateau dans cette crique et nous intriguons les locaux qui viennent nager autour du bateau en nous saluant. ..






Le choc aussi en entrant dans la marina ; en fait il y a plusieurs marinas plus ou moins bien gardées, plus ou moins luxueuses, le pompon revenant à la marina BAHIA REDONDA, immense et saturée de magnifiques voiliers, complètement fermée par d’immenses murs et de barrières électriques et gardée par des hommes de sécurité armé de gros pistolet (néanmoins nous n’avons pas vu de mirador avec des hommes armés jusqu’aux dents , comme c’était décrit dans des guides !) ; des immeubles avec appartements de luxe et superbe piscine aux formes originales composent l’ensemble ; c’est un autre Vénézuéla que nous abordons là et ce n’est pas forcément le plus exotique...

Il y a également à proximité des parkings à bateau à moteur et c’est drôle de voir le dimanche soir les bateaux moteurs se faire parquer après une journée passée sur une plage d’une ile voisine. Leur propriétaires laissent ainsi leur petit jouet en toute sécurité, reprennent leur gros 4x4 et reviendront le weekend end prochain pour une nouvelle journée sur une ile…..
Il faut bien sur accepter, pour jouir de sympathiques moments de vacances , la coexistence de tant d’inégalités entre ceux vivant à imiter les vacanciers à St Tropez avec leurs grandes cigarettes et les barrios où personne ne peut y pénétrer( y compris les vénézueliens )sous peine de se retrouver au mieux en slip ou en string….Et cela à quelques mêtres du miroir aux alouettes…





Grace à Keigla, vénézuélienne mariée à Pierre, parlant parfaitement le français, nous aurons le droit après maintes difficultés néanmoins, le droit d’accoster cette Marina digne des plus belles marinas méditerranéennes ; ainsi nous nous trouverons à coté d’un catamaran de 46 pieds et d’un énorme bateau à moteur. Nous aurons droit aux excuses de l’employé du port qui nous avait viré n’ayant pas reçu les instructions du capitaine !!!! Deux employés nous « aideront » (en fait on avait plus rien à faire !) à nous amarrer. C’est beau d’avoir des sous !!!!!!!!!
























Bref Lazarina mérite bien toutes ces considérations, après tout ! Elle restera 5 mois ici avec des copains et copines essentiellement américains !!!!! Lazarina, au milieu des gringos, au pays de la Révolution Bolivarienne Vénézuélienne du Président Chavez….


Cumana et Mochima :Aout 2008

Le départ de Chacachacare se fera dès 8 heures aidé des pêcheurs locaux. Nous oublierons que malgré les conseils avisés de Juan nous n’avons pas fait nos papiers de sortie de Margarita !!!... Navigation au moteur, nous occuperons notre journée en jouant à la belote et à observer Madame Tortue qui nous salue au passage…..Enfin arrivée magique à Cumana escortés par des dizaines (je ne dis pas une centaine, vous penseriez que j’exagère) de dauphins qui ont joué avec le bateau (qui va le plus vite ?), avec nous, nous éclaboussant au passage, soufflant et sautant autour de nous. Quelques minutes plus tard Lazarina touche pour la première fois les pontons du continent sud américain.






Cumana : c’est un port pas très grand, quelques places pour les gens du voyage, un prix élevé pour le Venezuela (46 bolivars soit 10 euros) mais eau, électricité, des commerces, des restaurants climatisés où nous dépenserons nos bolivars pour y trouver de la fraicheur.
Cumana est une ville très animée avec un immense marché coloré où nous trouverons des fraises, des framboises, des pêches, des abricots,une brosse à dent, les fruits et les légumes tropicaux et tous les légumes dont nous avons l’habitude, des étals de viande bien fournis, des vendeurs souriants ,une excellente ambiance, une sécurité que nous n’avions pas trouvé dans les rues de Caracas. Nous déambulerons dans les ruelles coloniales jusqu’à la cathédrale, dans les parcs ombragés, nous gouterons au jus de canne à sucre fraichement pressée. Bref nous avons beaucoup aimé cette ville.
Nous passerons la soirée avec Jolly notre voisine vénézuélienne qui ne parle pas un mot de français et qui nous a raconté sa vie de charter, les mouillages de rêve à ne pas manquer, l’intérieur de Vénézuéla…. Nous améliorons considérablement notre espagnol !!!!


































Le Parc National de Mochima : à ne pas louper !
C’est un immense fjord absolument superbe, un petit village au fond de la baie, des criques bien abritées, des plages magnifiques. Notre arrivée sera accompagnée par une nuée de petites barques qui accompagnent les vacanciers sur les plages inaccessibles par la route. Nous mettrons l’ancre devant une petite plage bordée de cocotiers proche de Santa Ana, le Podzel Islend Restaurant, la mangrove descendant dans l’eau couleur émeraude et nous nous laisserons allés à regarder les collines boisées environnantes ; à écouter les oiseaux chanter et à nous rafraichir dans cette crique tranquille (nous ne serons que deux voiliers au mouillage: égalité avec la perfide Albion !).





Margarita : Aout 2008

En attendant la mise à l’eau de Lazarina dans trois jours nous prenons la sage décision d’aller dormir, nous reposer et récupérer la fatigue du voyage (en tout 26h du aux retards à Madrid et Caracas) dans une superbe posada, le Rio Grande , à une dizaine de km du chantier, tenue par Bernard et Micheline : véritable havre de paix dans un magnifique jardin tropical avec vue sur la mer et piscine… et l’excellente cuisine de Micheline, qui nous a réservé un accueil très chaleureux avec des soirées à papoter, entre autre de Nice , accompagnés de Luc le voisin du magnifique ranch….et l’inoubliable repas à la bougie( l’électricité ne sera rétablie que dans la nuit !)…..Bref une adresse à recommander.










Margarita est une ile aux abords peu engageant : en effet Porlamar n’offre rien de bien sympathique. Toutefois, au hasard de nos promenades, nous découvrirons des ruelles, autour de la cathédrale, sympathiques et animées et un paseo en bordure de mer qui pourrait être très joli s’il était nettoyé, et des restaurants tropicalement décorés offrant des plats de poissons fort bons.







Mais il faut découvrir l’intérieur de l’ile : La Asuncion, vieille ville coloniale, Santa Ana, les villages colorés et la route de bord de mer et ses plages de sable fin dont la jolie petite baie de Manzanilla.




















Stef sera déçu à El Yaque: pas de vent, pas de surfeur, pas de kitesurfeur à la Mecque des sports de glisse !un petit tour à El Agua où Stef cherche les belles vénézuéliennes : il ne verra que les grosses fesses dénudées des mamas en string !! Pas étonnant les familles au complet mangent et boivent tout au long de la journée.















Chacachacare c’est un immense chantier de voiliers de voyage et de bateaux de pêche. C’est beaucoup de poussière rouge, c’est beaucoup de chaleur, c’est du bruit dès 6h du matin, ce sont les cris des enfants qui plongent même la nuit à partir de la digue toute proche, ce sont les aboiements des chiens, les ouvriers qui s’interpellent de bateau à bateau. Chacachacare c’est une ruelle avec 2 épiceries mal approvisionnées en produits frais (nous avions fait notre marché à Porlamar dans l’immense centre commercial Sombril chez Sigo où on trouve tout y compris l’excellent beurre danois en boite de conserve, conservation 1 an et même du super pâté de foie Hénaff fabriqué à Pouldreuzic dans le Finistère !!!...)

Mais Chacachacare c’est aussi la gentillesse, la disponibilité de Martine et de son équipe la compétence de José qui fabriquera et remontera les pièces défectueuses (corrosion de la pompe à eau) en un temps record ne nous retardant que d’une petite journée. Et c’est aussi les rencontres, les dernières informations, les plans sympathiques à ne pas louper, les idées à glaner sur les autres bateaux et….une pensée pour Alexis et Pascale de Lumacotta qui restent encore quelques jours au chantier ( anti fouling oblige) avant de continuer leur périple caribéen. Bon vent à eux.