19 mars 2010

LES PREPARATIFS (mars 2010)

Il faut préparer Lazarina pour le passage du canal: vérifier les feux de route (merci à Henri de Rackam pour être monté en haut du mat!), rajouter de l'huile au moteur vidangé quelques jours plus tôt, réparer la fuite d'eau, vérifier les batteries et le circuit électrique, changer le ventilateur de cale, s'assurer du nombre de gilets de sauvetage, du cône signalant que l'on avance au moteur, faire une grande toilette où même les inox brillent; enfin faire mesurer le bateau: le rendez vous a été pris la veille aidé de Tito, notre transitaire, et nous sommes fiers d'apprendre que notre Lazarina a grandi depuis sa traversée de l'Atlantique et fait 11,15 m soit 36,58 pieds, il faut dire que le métreur a compté l'annexe suspendue aux bossoirs. Peu importe, car si le prix du passage est fonction de la longueur du bateau, le premier prix concerne les bateaux de moins de 50 pieds: on a de la marge!!!!




Puis vient le temps des formalités administratives et la quirielle de questions et, dès la première, gros mensonge: nous assurons qu'à 2400 tours Lazarina file à 8 nœuds! Condition importante pour avoir le droit de passer et surtout de ne pas avoir à payer 450 dollars de plus!
Les autorités s'assurent que le bateau a des toilettes et la boîte d'eaux noires, de l'eau et de la nourriture pour le pilote qui nous aidera à passer, que nous ne sommes pas malades, que nous ne transportons pas de la viande,que nous possédons une ancre, que les feux de navigation fonctionnent. Bref une dizaine de papiers à remplir, à signer et nous obtenons enfin le sésame après être allé à la banque nous délester de quelques 1500 dollars dont 890 nous serons restitués sous quelques semaines....








Enfin la belle sera habillée de 10 pneus et ornée de 4  « liners » de 38mètres chacun.





Il nous reste un peu de temps libre et après avoir fait l'avitaillement nous profitons d'un taxi sympathique pour visiter Colon





pas vraiment belle cette ville!- elle l'a peut être été un jour.....mais il y a longtemps....les maisons coloniales sont en ruine, les rues sont sales, les bâtiments décrépis et la misère suinte à chaque coin de rue....et pourtant les droits de passage du canal assurent à ce pays une richesse inestimable.











Se rafraîchir dans la piscine et jouer aux dominos (merci Martine) seront les occupations principales des après midi.


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