13 mars 2010

LA FORET TROPICALE (mars 2010)

Les travaux préparatifs au passage du Canal et de la traversée du Pacifique étant bien avancés ( même Tito qui nous aidera dans nos démarches, est averti de notre arrivée et de notre souhait de passer les écluses le 20 mars), nous décidons d'aller faire une excursion dans la jungle toute proche,chez Miguel, que tout le monde nous recommande.

Tôt le matin, nous prendrons le car , nous descendrons après Maria Chiquita à l'embranchement de la « Canapy » où nous attend Miguel, grand gaillard barbu français à l'accent du Sud Ouest.


Pendant qu'il effectuera les dernières courses pour notre arrivée, nous avancerons sur le chemin qui longe la rivière docile où se reflète la végétation luxuriante nettoyée par la dernière pluie





Cinquante minutes plus tard, Miguel, sur son vélo rouillé par l'humidité de la forêt, nous rejoint et nous continuons sur un tout petit sentier boueux dans la forêt tropicale....nous passons un pont, une rivière pour enfin arriver sur une butte où Miguel s'est installé: 4 cabanas, une cuisine sommaire, un abri pour déjeuner, des hamacs....



















Tout de suite le courant passe,ses idées ressemblent aux nôtres et nous passons ainsi un grand moment à discuter, à échanger, il raconte, raconte et raconte encore. Ici c'est son refuge, il aime la nature par dessus tout et aime à faire partager cet amour. Les arbres, les plantes, les champignons, les animaux, les oiseaux n'ont aucun secret pour lui. Nous partageons ainsi notre temps à échanger, apprendre, nous baigner dans l'eau fraîche de la « rivière de la pierre » en contrebas.
















Et à la lueur de la lampe à pétrole , autour d'un repas excellent qu'il nous a préparé nous passons une soirée inoubliable. Nous sommes simplement bien, Stef « dé-stressé »par les champignons rigolos qu'il a rajouté à sa salade! Le repas sera interrompu par les aboiements insistants du chien qui signale la présence d'une bête, Miguel va voir avec une arme, le chien n'aboie plus, aucun coup de feu n'est tiré, Miguel revient les yeux émerveillés: « j'ai vu l'ocelot, j'ai vu l'ocelot, c'est l'appareil photo qu'il fallait avoir, pas une arme!... » l'ocelot est un petit félin, nous explique t il. Bon, nous voilà rassurés, les chiens sont là......nous continuons notre repas avec des crêpes et du rhum.


Dès le lever du jour je ne résiste pas à une contemplation méditative de la nature environnante, les oiseaux aux couleurs chatoyantes chantent et sifflent au-dessus de notre cabanas, les merveilleux toucans volent d'arbres en arbres et s'appellent....le soleil apparait, l'odeur des œufs au bacon et du café me sortent de ma rêverie....

La journée commence et nous refaisons le monde avec Miguel pendant qu'il travaille, façonne la Tagua (cette graine qui donne l'ivoire végétale) en de jolis colliers.....
L'heure est venue pour nous de quitter ce paradis tropical, de remettre nos chaussures de marche (en les secouant avant de les mettre afin de déloger un éventuel scorpion!) et de rejoindre Lazarina

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