20 juin 2008

Caracas-Grenade-Vers le Vénézuela :JUIN 2008

VENEZUELA :JUIN 2008
Premier pas en Amérique du Sud ou lorsqu’un homme averti en vaut deux…


Tous les guides, les avis bien intentionnés nous avaient averti : ne suivre personne, ne pas prendre un « taxi non officiel », ne pas changer d’argent autrement qu’officiellement…C’était sans compter sur les hommes de la sécurité ( !) de l’aéroport sapés comme des douaniers, transformés en rabatteurs qui se sont jetés sur nous , proies faciles fatiguées par le voyage…Nous avons ainsi changé mal, mais « sans commission » ,et notre « taxi » nous a conduit sans problème , après nous avoir allégé de 150 Bolivares , à l’Hôtel Hilton rebaptisé Alba Hôtel depuis la révolution en marche d’Hugo Chavez…






La nuit fut réparatrice et elle nous a permis d’attaquer la visite de Caracas…
Pour être honnête , Caracas ne remportera pas le titre de capitale de rêve pour passer des vacances ; si on se laisse aller à se balader autour de la place Bolivar à voir les quelques et trop rares maisons coloniales ,on se retrouve souvent entre des tours en état douteux …L’ambiance est particulièrement bonne malgré la parano locale…En fait il ne nous est rien arrivé dans les rues très commerçantes ainsi que dans le métro…Caracas est une capitale comme les autres : une sécurité correcte le jour et des tensions certaines dès la nuit tombée…En plus la police et l’armée du Présidente Chavez sont omniprésentes sur l’axe central de la ville . Dans ces conditions, nous n’avons même pas à jouer à Indiana Jones pour visiter Caracas…




(le Caracas moderne mais en mauvais état et les barrios au fond)



(un des rares monuments de la "vieille ville coloniale " )



(les joueurs d'échecs sur Sabana Grande)










(les vendeuses de glaces près du centre commercial Sombril)








Nous avons souhaité améliorer vos connaissances de Caracas et votre espagnol pour vous y déplacer :
1ère question : comment s’appellent les habitants de Caracas ?
Réponse :
a.Caracraignos ?
b.caracasserolès ?
c .caracassés ?
d .caraquénos ?
2ème question : quelle est la différence entre le métro de Paris et celui de Caracas aux heures de pointe ?
A.les Vénézuéliens étant petits, on en met plus… ?
B. »serrer comme dans une boite de sardines » se dit « serros come des sardinos » en espagnol ?
C.il est climatisé ?
D.C’est pareil ?


3ème question : après avoir lu et dit le texte suivant, qu’elle en est la traduction ?
« Poquito a poquito Paquito empaca poquitas copitas en pocos paquetes ». ?
Les réponses seront peut être communiquées au prochain message…

Voilà pour cette première approche de Caracas…Nous y reviendrons certainement puisque Lazarina sera au Venezuela pendant plusieurs mois …Mais pour cela il faut aller à Grenade la chercher…Nous y allons de ce pas …A bientôt…




(mouillage de Prickly Bay)

Départ à 7h30 de Hog Island , après un copieux petit déjeuner , pour Prickly Bay afin d’effectuer les formalités de sortie. Elles prendront 20 mn, 10 feuilles à remplir, plusieurs coups de tampon et la scannérisation de nos passeports.

Et à 10h nous quittons Grenade, bien jolie étape de notre long voyage, pour une navigation d’une trentaine d’heures.

Pour les bateaux rencontrés en mer, qui actionnent leur radar le Mer Veille est merveilleux et nous avertit du danger possible. Mais pour les autres (ceux qui ne mettent pas en route leur radar) nous utilisons indifféremment le Stef Veille ou le Béa Veille !Voici les preuves...






(le skipper et la skippette veillent...)

Navigation sans problème jusqu’à la nuit où un énorme grain s’abat sur nous au large des Testigos , et où , seul le GPS sait où nous sommes...






Nous arriverons à 14h à Pampatar (la marina du Hilton est presque finie dans un immense terrain vague…), accueillis par un orage, et, comble du comble, il nous faudra sortir les cirés pour effectuer la manœuvre au mouillage de Porlamar, mouillage très rouleur mais plus sympathique que Pampatar.

Après une bière bien fraiche et plus tard un pastis bien frais et enfin un bon repas nous tombons dans un profond sommeil incapables d’aller faire nos formalités d’entrée -le drapeau jaune est hissé- on verra demain !

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