20 juin 2008

MARGARITA (PORLAMAR ET CHACACHACARE) JUIN 2008

Objectifs de la journée :
1. faire les formalités d’entrée : il y a Juan pour ça et s’occupe de tout, super !
2. confirmer par un coup de téléphone la réservation à Chacachacare : « il a plu les lignes sont coupées », bienvenue à Margarita !
3. prendre notre billet d’avion Porlamar- Caracas, en choisissant L’Agence de voyages qui acceptera notre carte Visa.

Simple, mais c’est oublié que nous sommes au Venezuela et que nous devons avoir de la patience, beaucoup de patience :
Nous irons à Chacachacare en taxi pour apprendre que Martine nous attend comme prévu le mardi 18 juin ; un tour pour rien ! Enfin , nous savons où Lazarina dormira pendant deux mois au sec…

Nous n’aurons pas comme prévu le papier « sésame » pour les autorités ; lundi annonce Juan « aujourd’hui c’est vendredi 13 ; pas de chance ! » Et nous serons bloqués pendant 3 jours……

Nous profitons de ce petit arrêt obligatoire pour apprendre la langue locale : ici la « bière » ne se dit pas Lorraine , ni Hairoun , ni Caribe , mais POLAR…C’est facile à prononcer et c’est très bon !!!!....





Nous profitons aussi de ce temps mort pour se faire livrer le gazole à bord : le skipper a frôlé la correctionnelle car la panne était proche ...ouf…le plein de 93 litres nous coutera 10 euros soit à peu près 10 centimes d’euros le litre !!!...Question pour les érudits lecteurs : qui prend la différence ?



(rue proche de la place Bolivar)













Après une ballade en ville ,proche de la place Bolivar avec ses rues commerçantes ,surpeuplées et sans grand intérêt sauf le délicieux jus de fruits frais dégusté chez Vivaldi ,nous rejoignons la plage familiale à quelques coups de rame de Lazarina , avec des enfants jouant dans l’eau pendant des heures sans chapeau , lunettes et protection solaire pendant que le reste de la famille boit bière sur bière (polar sur polar pour ceux qui ont suivi…) à 50 centimes la canette tout en dévorant des douzaines d’huitres de palétuviers .Il nous faudra essayer : mais oserons nous ?...Et bien oui ,nous avons osé : elles étaient très sablées et Béa préfère celles de la rivière d’Etel…Le skipper se laisse faire d’autant que la Polar remplace le petit Muscadet …et cela attablé avec quelques francophones solitaires et affables :Gérald ,le canadien aux histoires grivoises et André le Marseillais .




(plage et cabane où se dégustent les huitres )






Privés de 220V nos portables se déchargent : « allo, le monde ?.... » ; Le skipper ne parviendra pas à les refaire marcher car son groupe électrogène lui fait des misères…Un stage complémentaire de mécanique s'impose...

Heureusement la glacière refroidie par les panneaux solaires des copains permet de boire les apéritifs frais … Cela permet d’attendre les fameux papiers et visa : 5 jours seront ainsi nécessaires (on passe sur les histoires des formalités et des taxes locales , nationales et internationales pour ne pas trop vous ennuyer…mais cela fut épique et mérite une rubrique spéciale…A coté l’administration française est un modèle …Quel plaisir d’aller le constater sous d’autres cieux…




(Chacachacare)

Nous partirons pour Chacachacare à l’aube pour mettre Lazarina au chantier : le port de pêche est sympa (bien longer la digue et rester à babord pour ne pas s’ensabler…) et déjà le retour à préparer ; enfin , ce ne sera pas trop long puisque nous y retournons en Aout… Et oui, comme disent les copains, nous sommes toujours en Vacances !!! …

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