Objectifs de la journée :
1. faire les formalités d’entrée : il y a Juan pour ça et s’occupe de tout, super !
2. confirmer par un coup de téléphone la réservation à Chacachacare : « il a plu les lignes sont coupées », bienvenue à Margarita !
3. prendre notre billet d’avion Porlamar- Caracas, en choisissant L’Agence de voyages qui acceptera notre carte Visa.
Simple, mais c’est oublié que nous sommes au Venezuela et que nous devons avoir de la patience, beaucoup de patience :
Nous irons à Chacachacare en taxi pour apprendre que Martine nous attend comme prévu le mardi 18 juin ; un tour pour rien ! Enfin , nous savons où Lazarina dormira pendant deux mois au sec…
Nous n’aurons pas comme prévu le papier « sésame » pour les autorités ; lundi annonce Juan « aujourd’hui c’est vendredi 13 ; pas de chance ! » Et nous serons bloqués pendant 3 jours……
Nous profitons de ce petit arrêt obligatoire pour apprendre la langue locale : ici la « bière » ne se dit pas Lorraine , ni Hairoun , ni Caribe , mais POLAR…C’est facile à prononcer et c’est très bon !!!!....
Nous profitons aussi de ce temps mort pour se faire livrer le gazole à bord : le skipper a frôlé la correctionnelle car la panne était proche ...ouf…le plein de 93 litres nous coutera 10 euros soit à peu près 10 centimes d’euros le litre !!!...Question pour les érudits lecteurs : qui prend la différence ?
(rue proche de la place Bolivar)
Après une ballade en ville ,proche de la place Bolivar avec ses rues commerçantes ,surpeuplées et sans grand intérêt sauf le délicieux jus de fruits frais dégusté chez Vivaldi ,nous rejoignons la plage familiale à quelques coups de rame de Lazarina , avec des enfants jouant dans l’eau pendant des heures sans chapeau , lunettes et protection solaire pendant que le reste de la famille boit bière sur bière (polar sur polar pour ceux qui ont suivi…) à 50 centimes la canette tout en dévorant des douzaines d’huitres de palétuviers .Il nous faudra essayer : mais oserons nous ?...Et bien oui ,nous avons osé : elles étaient très sablées et Béa préfère celles de la rivière d’Etel…Le skipper se laisse faire d’autant que la Polar remplace le petit Muscadet …et cela attablé avec quelques francophones solitaires et affables :Gérald ,le canadien aux histoires grivoises et André le Marseillais .
(plage et cabane où se dégustent les huitres )
Privés de 220V nos portables se déchargent : « allo, le monde ?.... » ; Le skipper ne parviendra pas à les refaire marcher car son groupe électrogène lui fait des misères…Un stage complémentaire de mécanique s'impose...
Heureusement la glacière refroidie par les panneaux solaires des copains permet de boire les apéritifs frais … Cela permet d’attendre les fameux papiers et visa : 5 jours seront ainsi nécessaires (on passe sur les histoires des formalités et des taxes locales , nationales et internationales pour ne pas trop vous ennuyer…mais cela fut épique et mérite une rubrique spéciale…A coté l’administration française est un modèle …Quel plaisir d’aller le constater sous d’autres cieux…
(Chacachacare)
Nous partirons pour Chacachacare à l’aube pour mettre Lazarina au chantier : le port de pêche est sympa (bien longer la digue et rester à babord pour ne pas s’ensabler…) et déjà le retour à préparer ; enfin , ce ne sera pas trop long puisque nous y retournons en Aout… Et oui, comme disent les copains, nous sommes toujours en Vacances !!! …
Ce tour du monde fut commencé sur un superbe Trismus 32 avec Béatrice ,Chloé et Stéphane.Préparé avec Jacques et des amis il a été mis à l'eau à St Goustan le 25 Aout 2005. Depuis le 23 Novembre 2005 Lazarina a quitté Port Louis vers l'Espagne ,Martinique , Vénézuéla, Colombie et Panama, et traversé le Pacifique en avril 2010 pour atteindre la Polynésie....En Septembre 2012 elle a donné naissance à des jumelles (Athéna 38)dénommées Lazarina 2...Le voyage se poursuit désormais sur deux coques.
20 juin 2008
Caracas-Grenade-Vers le Vénézuela :JUIN 2008
VENEZUELA :JUIN 2008
Premier pas en Amérique du Sud ou lorsqu’un homme averti en vaut deux…
Tous les guides, les avis bien intentionnés nous avaient averti : ne suivre personne, ne pas prendre un « taxi non officiel », ne pas changer d’argent autrement qu’officiellement…C’était sans compter sur les hommes de la sécurité ( !) de l’aéroport sapés comme des douaniers, transformés en rabatteurs qui se sont jetés sur nous , proies faciles fatiguées par le voyage…Nous avons ainsi changé mal, mais « sans commission » ,et notre « taxi » nous a conduit sans problème , après nous avoir allégé de 150 Bolivares , à l’Hôtel Hilton rebaptisé Alba Hôtel depuis la révolution en marche d’Hugo Chavez…
La nuit fut réparatrice et elle nous a permis d’attaquer la visite de Caracas…
Pour être honnête , Caracas ne remportera pas le titre de capitale de rêve pour passer des vacances ; si on se laisse aller à se balader autour de la place Bolivar à voir les quelques et trop rares maisons coloniales ,on se retrouve souvent entre des tours en état douteux …L’ambiance est particulièrement bonne malgré la parano locale…En fait il ne nous est rien arrivé dans les rues très commerçantes ainsi que dans le métro…Caracas est une capitale comme les autres : une sécurité correcte le jour et des tensions certaines dès la nuit tombée…En plus la police et l’armée du Présidente Chavez sont omniprésentes sur l’axe central de la ville . Dans ces conditions, nous n’avons même pas à jouer à Indiana Jones pour visiter Caracas…
(le Caracas moderne mais en mauvais état et les barrios au fond)
(un des rares monuments de la "vieille ville coloniale " )
(les joueurs d'échecs sur Sabana Grande)
(les vendeuses de glaces près du centre commercial Sombril)
Nous avons souhaité améliorer vos connaissances de Caracas et votre espagnol pour vous y déplacer :
1ère question : comment s’appellent les habitants de Caracas ?
Réponse :
a.Caracraignos ?
b.caracasserolès ?
c .caracassés ?
d .caraquénos ?
2ème question : quelle est la différence entre le métro de Paris et celui de Caracas aux heures de pointe ?
A.les Vénézuéliens étant petits, on en met plus… ?
B. »serrer comme dans une boite de sardines » se dit « serros come des sardinos » en espagnol ?
C.il est climatisé ?
D.C’est pareil ?
3ème question : après avoir lu et dit le texte suivant, qu’elle en est la traduction ?
« Poquito a poquito Paquito empaca poquitas copitas en pocos paquetes ». ?
Les réponses seront peut être communiquées au prochain message…
Voilà pour cette première approche de Caracas…Nous y reviendrons certainement puisque Lazarina sera au Venezuela pendant plusieurs mois …Mais pour cela il faut aller à Grenade la chercher…Nous y allons de ce pas …A bientôt…
(mouillage de Prickly Bay)
Départ à 7h30 de Hog Island , après un copieux petit déjeuner , pour Prickly Bay afin d’effectuer les formalités de sortie. Elles prendront 20 mn, 10 feuilles à remplir, plusieurs coups de tampon et la scannérisation de nos passeports.
Et à 10h nous quittons Grenade, bien jolie étape de notre long voyage, pour une navigation d’une trentaine d’heures.
Pour les bateaux rencontrés en mer, qui actionnent leur radar le Mer Veille est merveilleux et nous avertit du danger possible. Mais pour les autres (ceux qui ne mettent pas en route leur radar) nous utilisons indifféremment le Stef Veille ou le Béa Veille !Voici les preuves...
(le skipper et la skippette veillent...)
Navigation sans problème jusqu’à la nuit où un énorme grain s’abat sur nous au large des Testigos , et où , seul le GPS sait où nous sommes...
Nous arriverons à 14h à Pampatar (la marina du Hilton est presque finie dans un immense terrain vague…), accueillis par un orage, et, comble du comble, il nous faudra sortir les cirés pour effectuer la manœuvre au mouillage de Porlamar, mouillage très rouleur mais plus sympathique que Pampatar.
Après une bière bien fraiche et plus tard un pastis bien frais et enfin un bon repas nous tombons dans un profond sommeil incapables d’aller faire nos formalités d’entrée -le drapeau jaune est hissé- on verra demain !
Premier pas en Amérique du Sud ou lorsqu’un homme averti en vaut deux…
Tous les guides, les avis bien intentionnés nous avaient averti : ne suivre personne, ne pas prendre un « taxi non officiel », ne pas changer d’argent autrement qu’officiellement…C’était sans compter sur les hommes de la sécurité ( !) de l’aéroport sapés comme des douaniers, transformés en rabatteurs qui se sont jetés sur nous , proies faciles fatiguées par le voyage…Nous avons ainsi changé mal, mais « sans commission » ,et notre « taxi » nous a conduit sans problème , après nous avoir allégé de 150 Bolivares , à l’Hôtel Hilton rebaptisé Alba Hôtel depuis la révolution en marche d’Hugo Chavez…
La nuit fut réparatrice et elle nous a permis d’attaquer la visite de Caracas…
Pour être honnête , Caracas ne remportera pas le titre de capitale de rêve pour passer des vacances ; si on se laisse aller à se balader autour de la place Bolivar à voir les quelques et trop rares maisons coloniales ,on se retrouve souvent entre des tours en état douteux …L’ambiance est particulièrement bonne malgré la parano locale…En fait il ne nous est rien arrivé dans les rues très commerçantes ainsi que dans le métro…Caracas est une capitale comme les autres : une sécurité correcte le jour et des tensions certaines dès la nuit tombée…En plus la police et l’armée du Présidente Chavez sont omniprésentes sur l’axe central de la ville . Dans ces conditions, nous n’avons même pas à jouer à Indiana Jones pour visiter Caracas…
(le Caracas moderne mais en mauvais état et les barrios au fond)
(un des rares monuments de la "vieille ville coloniale " )
(les joueurs d'échecs sur Sabana Grande)
(les vendeuses de glaces près du centre commercial Sombril)
Nous avons souhaité améliorer vos connaissances de Caracas et votre espagnol pour vous y déplacer :
1ère question : comment s’appellent les habitants de Caracas ?
Réponse :
a.Caracraignos ?
b.caracasserolès ?
c .caracassés ?
d .caraquénos ?
2ème question : quelle est la différence entre le métro de Paris et celui de Caracas aux heures de pointe ?
A.les Vénézuéliens étant petits, on en met plus… ?
B. »serrer comme dans une boite de sardines » se dit « serros come des sardinos » en espagnol ?
C.il est climatisé ?
D.C’est pareil ?
3ème question : après avoir lu et dit le texte suivant, qu’elle en est la traduction ?
« Poquito a poquito Paquito empaca poquitas copitas en pocos paquetes ». ?
Les réponses seront peut être communiquées au prochain message…
Voilà pour cette première approche de Caracas…Nous y reviendrons certainement puisque Lazarina sera au Venezuela pendant plusieurs mois …Mais pour cela il faut aller à Grenade la chercher…Nous y allons de ce pas …A bientôt…
(mouillage de Prickly Bay)
Départ à 7h30 de Hog Island , après un copieux petit déjeuner , pour Prickly Bay afin d’effectuer les formalités de sortie. Elles prendront 20 mn, 10 feuilles à remplir, plusieurs coups de tampon et la scannérisation de nos passeports.
Et à 10h nous quittons Grenade, bien jolie étape de notre long voyage, pour une navigation d’une trentaine d’heures.
Pour les bateaux rencontrés en mer, qui actionnent leur radar le Mer Veille est merveilleux et nous avertit du danger possible. Mais pour les autres (ceux qui ne mettent pas en route leur radar) nous utilisons indifféremment le Stef Veille ou le Béa Veille !Voici les preuves...
(le skipper et la skippette veillent...)
Navigation sans problème jusqu’à la nuit où un énorme grain s’abat sur nous au large des Testigos , et où , seul le GPS sait où nous sommes...
Nous arriverons à 14h à Pampatar (la marina du Hilton est presque finie dans un immense terrain vague…), accueillis par un orage, et, comble du comble, il nous faudra sortir les cirés pour effectuer la manœuvre au mouillage de Porlamar, mouillage très rouleur mais plus sympathique que Pampatar.
Après une bière bien fraiche et plus tard un pastis bien frais et enfin un bon repas nous tombons dans un profond sommeil incapables d’aller faire nos formalités d’entrée -le drapeau jaune est hissé- on verra demain !
GRENADE : JUIN 2008
Nous avons quitté Caracas au petit matin (c’est joli les lumières de cette ville la nuit !) pour rejoindre Grenade dans l’après midi (les horaires de départ des avions sont donnés à titre indicatif !), après nous être allégés des bolivars changés au meilleur taux…..pour payer les taxes de sortie de territoires (Caracas, Margarita), d’aéroport( ?), de compagnie d’aviation( ?).
Il nous faudra également expliquer à l’agent de la compagnie d’aviation pourquoi nous n’avons pas de billet retour et lui fournir la preuve que nous possédons bien un voilier (barca a vela) à Grenade….heureusement il parle un peu l’anglais !
Dès notre arrivée à Grenade nous ressentons le changement de climat (politique s’entend).Tout est beaucoup plus cool et comme notre anglais est bien meilleur que notre espagnol( !) nous nous sentons tout de suite beaucoup mieux …. Et l’accueil de Barbara et Cris est des plus chaleureux (gâteau à la cannelle accompagné de glace vanille et chocolat à notre arrivée).
Exceptée la capitale St Georges, qui lors de notre précédent voyage nous avait paru pauvre bien que très active, cette ile est, en fait, très jolie avec de superbes maisons colorées et nous avons trouvé à Grande Anse un centre commercial climatisé et un supermarché très bien approvisionné. Stef a même pu suivre sur grand écran le match France-Roumanie de la coupe d’Europe !…..Compte tenu de leur prestation il nous semble plus intéressant de poursuivre sur notre voyage…
(HOG ISLAND :UN DEBUT DE PARADIS...)
Nous quittons Clarke’s Court Bay pour rejoindre le Lotus Bleu (Jean Louis ,le frère de Pierrot ,et Denise)mouillé derrière Hog Island : superbe mouillage sauvage devant l’ilot. Il faut se dépêcher de profiter de cet endroit idyllique avant qu’un projet immobilier ne vienne le défigurer par la construction de villas super luxes et la liaison par un pont entre la terre et l’ilot. Hélas on n’arrête pas le progrès !
(LE ROGER'S BAR)
On espère néanmoins que Roger arrivera à préserver la quiétude de son bar rustique où son rhum coca est particulièrement délicieux.
(JEAN LOUIS ET DENISE DU LOTUS BLEU)
Le bain du soir ne nous a même pas rafraichis ; l’eau étant plus chaude que l’air (et au moins à 30° !)
Soirée sur le Lotus Bleu avec un excellent poulet au curry de Denise ; puis à 20h, comme à la maison, nous sommes stockés devant l’écran (du PC) pour la météo, c’est beau la technologie !. Nous aurons droit à une leçon de météo par Jean Louis et Denise (surtout Denise qui est très forte en lecture de carte météo) nous expliquant qu’un « tropical waves » ou onde tropicale (on note au passage que l’on ne dit plus dépression, c’est trop triste, on ne déprime plus en mer !!!!) traversera notre route laissant derrière elle pour plusieurs jours du vent frais et surtout une belle houle.
Donc la décision est prise, il faut partir dès le lendemain et tirer direct sur Margarita en laissant (hélas) les Testigos….soit 140 miles ;
Il nous faudra également expliquer à l’agent de la compagnie d’aviation pourquoi nous n’avons pas de billet retour et lui fournir la preuve que nous possédons bien un voilier (barca a vela) à Grenade….heureusement il parle un peu l’anglais !
Dès notre arrivée à Grenade nous ressentons le changement de climat (politique s’entend).Tout est beaucoup plus cool et comme notre anglais est bien meilleur que notre espagnol( !) nous nous sentons tout de suite beaucoup mieux …. Et l’accueil de Barbara et Cris est des plus chaleureux (gâteau à la cannelle accompagné de glace vanille et chocolat à notre arrivée).
Exceptée la capitale St Georges, qui lors de notre précédent voyage nous avait paru pauvre bien que très active, cette ile est, en fait, très jolie avec de superbes maisons colorées et nous avons trouvé à Grande Anse un centre commercial climatisé et un supermarché très bien approvisionné. Stef a même pu suivre sur grand écran le match France-Roumanie de la coupe d’Europe !…..Compte tenu de leur prestation il nous semble plus intéressant de poursuivre sur notre voyage…
(HOG ISLAND :UN DEBUT DE PARADIS...)
Nous quittons Clarke’s Court Bay pour rejoindre le Lotus Bleu (Jean Louis ,le frère de Pierrot ,et Denise)mouillé derrière Hog Island : superbe mouillage sauvage devant l’ilot. Il faut se dépêcher de profiter de cet endroit idyllique avant qu’un projet immobilier ne vienne le défigurer par la construction de villas super luxes et la liaison par un pont entre la terre et l’ilot. Hélas on n’arrête pas le progrès !
(LE ROGER'S BAR)
On espère néanmoins que Roger arrivera à préserver la quiétude de son bar rustique où son rhum coca est particulièrement délicieux.
(JEAN LOUIS ET DENISE DU LOTUS BLEU)
Le bain du soir ne nous a même pas rafraichis ; l’eau étant plus chaude que l’air (et au moins à 30° !)
Soirée sur le Lotus Bleu avec un excellent poulet au curry de Denise ; puis à 20h, comme à la maison, nous sommes stockés devant l’écran (du PC) pour la météo, c’est beau la technologie !. Nous aurons droit à une leçon de météo par Jean Louis et Denise (surtout Denise qui est très forte en lecture de carte météo) nous expliquant qu’un « tropical waves » ou onde tropicale (on note au passage que l’on ne dit plus dépression, c’est trop triste, on ne déprime plus en mer !!!!) traversera notre route laissant derrière elle pour plusieurs jours du vent frais et surtout une belle houle.
Donc la décision est prise, il faut partir dès le lendemain et tirer direct sur Margarita en laissant (hélas) les Testigos….soit 140 miles ;
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