(heureusement les miradors protègent les "Gentils Gringos" des "Indigènes"!!!...)
Et bien, il n’est pas contestable que les pirates ont gagné la guerre maritime.
Mais à quel prix ?...Et cela au grand désarroi de la population si gentille qui voit les touristes s’en aller vers des cieux plus cléments que le Vénézuela.
De retour à Puerto De La Cruz, quel étonnement : le port de Bahia Redonda, jadis si fréquenté, est déserté par les américains et par de nombreux français qui sont partis en flottille pour de multiples raisons de sécurité. Proches de leurs anciennes colonies (Iles A.B.C., Surinam), les hollandais sont encore nombreux proportionnellement.
Bahia Redonda ne connait plus la fièvre des mois précédents et le BBQ du lundi attire peu de monde ; les bateaux avec des enfants sont tous partis à quelques exceptions. La parano est complète suite aux meurtres d’un marin français en Septembre vers Caraballeda et d’un américain en Novembre sur l’ile de la Borracha à 5 miles de Puerto La Cruz.
L’ambiance est donc un peu plombée, même si les traditions des rencontres se perpétuent avec des polars à 0.40 Euro. A ce prix là, personne ne s’en prive !!!...Donc des soirées avec quelques voyageurs, comme Benoit de Marisa, et Didier et Yvonne du bateau Nailweb, que nous avions, avec Claude et Denis, rencontré à Santa Cruz de Ténériffe, en Mai 2006.
(Didier retient le mât)
Et puis le Vénézuela ne se résume pas à la fréquentation des marinas qui sont dans des zones sécurisées avec des murs nous emprisonnant en partie sous l’œil vigilant des gardes sur leur mirador armés avec des pistolets dignes de Manix. Un pays aux si fortes inégalités ne peut qu’engendrer la violence : mais que fait Chavez ?...
Et là, en dehors de ces drôles d’endroit , s’ouvre un autre monde , avec ses barios agités, une musique latino qui pète à tue tête avec des trompettes délirantes sur des rythmes endiablées avec des crooners à la voie langoureuses et charmeuses. C’est dans ces quartiers qu’il faut manger comme chez Hernan Raphael Suarez qui tient la 4ème baraque à la sortie du port. Cantine authentique, où pour 24 bolos, on a le droit à la grande assiette de poulet avec salade et frites et 2 polars soit un peu plus de 4 euros !!!...
En plus de l’ambiance , des vidéo musicales sont passées en boucle dans le plus pur style kitch vénézuelien , c'est-à-dire des superbes filles en string ayant des corps de futures Miss Univers (je me calme !!!...)dansant sur des musiques à faire oublier sans problème Cabrel, Luce, Jonas et autres Thomas Dutronc…J’ai déjà oublié les autres…
Et enfin, il semble que le jeu ici, soit de battre le record de Polar à boire avec comme décor la mer un peu agitée par les alizés qui fait à peine bouger les pétroliers qui attendent sagement leur tour devant le gigantesque port de commerce…
Et oui on vit bien au Venezuela et pour pas cher, de quoi attendre sereinement la skippette et la Co-skippette de retour de chez les Aussies…
Surtout que le programme de bricolage est varié et ne manquera pas de prendre la semaine. Enfin, je crois qu’étant définitivement dans la caste de ceux ne sachant pas bien bricoler, il faudra trouver des bons ouvriers ce qui est un challenge intéressant dans ce pays !!!...Je crois parfois que je suis capable de travailler aussi mal …Tout est à contrôler et encore quand le travail n’est pas à refaire, et encore soyons satisfait qu’ils passent avec quelques heures ou jours de retard…
Ainsi va le Venezuela…
(vue sur Chimina Grande)
(petite cabane de pêcheurs)
Ce tour du monde fut commencé sur un superbe Trismus 32 avec Béatrice ,Chloé et Stéphane.Préparé avec Jacques et des amis il a été mis à l'eau à St Goustan le 25 Aout 2005. Depuis le 23 Novembre 2005 Lazarina a quitté Port Louis vers l'Espagne ,Martinique , Vénézuéla, Colombie et Panama, et traversé le Pacifique en avril 2010 pour atteindre la Polynésie....En Septembre 2012 elle a donné naissance à des jumelles (Athéna 38)dénommées Lazarina 2...Le voyage se poursuit désormais sur deux coques.
11 décembre 2008
27 septembre 2008
Et pour quelques bolos de plus !!! ...
Le Vénézuéla :
C’est surtout une navigation éprouvante !!!...
c’est apprendre à gérer la chaleur, c'est-à-dire, ne RIEN FAIRE de 11H30 à 16h30 sauf à attraper les bouteilles très fraiches et s’arroser très souvent…
Ce sont les discours fleuves de Chavez sur TOUTES les radios chaque samedi de 12H à…..on ne sait pas, on a arrêté la radio !
Ce sont les prix délirants du gas oil : 0,10 bolivar le litre d’essence et sachant que 5 bolivars égalent 1 euro, quel est le prix du litre d’essence en euro ? Nous n’avons pas fait la division, il fait trop chaud (voir plus haut)
C’est l’augmentation de 60% des prix depuis le début de l’année ; pour exemple le prix
Des tomates : 3 bolivars le KG
Des pèches : 10 bolivars le KG (un luxe)
Du steak : 8 bolivars le KG
Du poulet : 7 bolivars le KG
De la Polar au bar : 3 bolivars
C’était combien avant ?????
C’est la rencontre avec des êtres et animaux sympathiques :
Le Vénézuéla ce sont des gens charmants, souriants, curieux de nous rencontrer, heureux de nous entendre prononcer quelques mots d’espagnol et toujours prêt à rendre service.
Beaucoup sont très très pauvres, quelques uns très très riches……
Le Vénézuéla est, pour l’instant, l’étape politiquement la plus intéressante ; mais que de questions dans nos têtes !
C’est surtout une navigation éprouvante !!!...
c’est apprendre à gérer la chaleur, c'est-à-dire, ne RIEN FAIRE de 11H30 à 16h30 sauf à attraper les bouteilles très fraiches et s’arroser très souvent…
Ce sont les discours fleuves de Chavez sur TOUTES les radios chaque samedi de 12H à…..on ne sait pas, on a arrêté la radio !
Ce sont les prix délirants du gas oil : 0,10 bolivar le litre d’essence et sachant que 5 bolivars égalent 1 euro, quel est le prix du litre d’essence en euro ? Nous n’avons pas fait la division, il fait trop chaud (voir plus haut)
C’est l’augmentation de 60% des prix depuis le début de l’année ; pour exemple le prix
Des tomates : 3 bolivars le KG
Des pèches : 10 bolivars le KG (un luxe)
Du steak : 8 bolivars le KG
Du poulet : 7 bolivars le KG
De la Polar au bar : 3 bolivars
C’était combien avant ?????
C’est la rencontre avec des êtres et animaux sympathiques :
Le Vénézuéla ce sont des gens charmants, souriants, curieux de nous rencontrer, heureux de nous entendre prononcer quelques mots d’espagnol et toujours prêt à rendre service.
Beaucoup sont très très pauvres, quelques uns très très riches……
Le Vénézuéla est, pour l’instant, l’étape politiquement la plus intéressante ; mais que de questions dans nos têtes !
16 septembre 2008
Viva Ibéria :septembre 2008
Et Viva Ibéria :un voyage parmi tant d'autres !!!...
Comme chaque fois que nous quittons Lazarina, un cérémonial particulier est organisé consistant à la fois à la faire belle, bien proprette, et bien sur sécurisée à l’aide d’incantations permettant aux gentils esprits de la maintenir en paix jusqu’à notre retour…
Ensuite les sacs sont descendus et vient une petite pincée au cœur comme avant chaque séparation…
Ensuite le taxi ,à 5 heures 30 nous amène à l’Aéroport de Barcelona, près de Puerto La Cruz pour un décollage vers Caracas à 7 H30…Aucun problème particulier sauf le changement à la dernière minute de la porte d’embarquement et quelques minutes de retard …On y est habitué ,tout est normal et nous avons même prévu une attente de 8 heures à l’Aéroport Simon Bolivar de Caracas de quoi prévenir tout retard quelconque…
Les enregistrements des billets effectués nous attendons patiemment notre embarquement.
On nous annonce un petit retard de deux heures, ce n’est pas grave ; à 18H30 l’avion décide de décoller .Et oui, il y a aussi des miracles au Vénézuela. !!! …
En fait on n’ira pas très loin, mais alors pas loin du tout, puisque notre avion décide de rentrer sur le tarmac immédiatement, au point de départ sous une salve d’applaudissements (si, si …)...
Après encore deux heures d’attente c’est le grand départ : un nouveau miracle !!!…
En fait ce coup ci la maestria du commandant de bord a fait que nous avons enfin décollé…En fait on n’ira pas très loin…Les yeux effarés des hôtesses ne peuvent cacher les bruits sourds et étranges des moteurs, du dysfonctionnement du train d’atterrissage qui ne rentre pas ,d’une consommation excessive de kérosène etc etc etc…
Le commandant nous explique qu’il doit faire un atterrissage d’urgence à Caracas et que cela sera fait quand il aura relâché ses dizaines de tonnes de kérosène dans l’atmosphère afin d’éviter un risque supplémentaire .Faisant de la voile, nous avons une pensée pour les écologistes en contribuant à la dégradation de la couche d’ozone : mais comme on ne vit qu’une seule fois cette mesure me semble sage !!!…
Nous avons vécu un troisième miracle en atterrissant de nouveau à Caracas sous les vivats des passagers mais aussi après quelques crises de nerf bien compréhensives de certains…
Le personnel Ibéria a tout de suite été à la hauteur de la situation en séparant les classes « business » et « économiques »…
Les premiers ont eu droit à toutes les considérations en étant pris en charge immédiatement vers un hôtel…Quant au bas peuple, une dure lutte va commencer plus de 24 heures avec bébés, enfants, handicapés, personnes âgées ,touristes ne comprenant rien à l’espagnol des deux hôtesses ne parlant que la langue de Cervantès ,qui seront toutefois assez gentille pour trouver des hôtels pour ceux qui le désirent…
A 2 heures du matin nous serons enfin livrés de quelques tartes et gâteaux ainsi que des boissons chaudes ou fraîches et des couvertures pour ceux souhaitant dormir à l’aéroport…On y dort très bien !!!...
Le matin ,l’avion n’est toujours pas réparé…mais c’est promis en début d’après midi nous décollerons…Et arrive enfin ,le 4 ème miracle avec le départ de l’avion avec seulement 27 heures de retard ;pour le plaisir , les douaniers ont décidé de vérifier toutes les bagages une nouvelle fois…Les vénézueliens chantent et crient dans l’avion …L’avion va décoller quand par trois fois des dizaines de litres d’eau tombent sur les passagers : il paraît que c’est normal avec la climatisation à fond aussi longuement !!! …
Et puis , alors que personne n’y croyait plus , on ne sait toujours pas comment , mais l ‘Airbus a enfin pris la direction de Madrid .…C ‘est manifestement une série miraculeuse…Notre arrivée à Madrid est un peu particulière puisque nous devons trouver un bureau Ibéria qui veut bien nous changer notre billet pour Nantes que nous avons bien sur loupé…Connaissant notre parcours un peu chaotique depuis Caracas une charmante hôtesse nous délivre un précieux sésame pour Nantes et nous donne une chambre dans un bon hôtel pour nous reposer l’après midi en attendant l’avion …C’est avec huit minutes d’avance sur l’horaire que nous décollerons de Madrid vers Nantes : on ne compte plus les miracles !!!…
Toutefois, il n’y aura pas de miracle à l’aéroport de Nantes puisque l’un de nos sac de voyage a été perdu dans la pagaille …Enfin si, il y aura en fait un réel miracle puisqu’Ibéria nous appelle à minuit pour nous signaler que le sac est retrouvé à Madrid !!!!…
Voilà tout va bien après ces trois jours de voyage et nous attendons avec impatience de repartir avec Iberia rejoindre Lazarina…Ils sont fous ces Gaulois !!!…
(encore un peu de pub pour Ibéria et Laurent pour sa photo...)
Comme chaque fois que nous quittons Lazarina, un cérémonial particulier est organisé consistant à la fois à la faire belle, bien proprette, et bien sur sécurisée à l’aide d’incantations permettant aux gentils esprits de la maintenir en paix jusqu’à notre retour…
Ensuite les sacs sont descendus et vient une petite pincée au cœur comme avant chaque séparation…
Ensuite le taxi ,à 5 heures 30 nous amène à l’Aéroport de Barcelona, près de Puerto La Cruz pour un décollage vers Caracas à 7 H30…Aucun problème particulier sauf le changement à la dernière minute de la porte d’embarquement et quelques minutes de retard …On y est habitué ,tout est normal et nous avons même prévu une attente de 8 heures à l’Aéroport Simon Bolivar de Caracas de quoi prévenir tout retard quelconque…
Les enregistrements des billets effectués nous attendons patiemment notre embarquement.
On nous annonce un petit retard de deux heures, ce n’est pas grave ; à 18H30 l’avion décide de décoller .Et oui, il y a aussi des miracles au Vénézuela. !!! …
En fait on n’ira pas très loin, mais alors pas loin du tout, puisque notre avion décide de rentrer sur le tarmac immédiatement, au point de départ sous une salve d’applaudissements (si, si …)...
Après encore deux heures d’attente c’est le grand départ : un nouveau miracle !!!…
En fait ce coup ci la maestria du commandant de bord a fait que nous avons enfin décollé…En fait on n’ira pas très loin…Les yeux effarés des hôtesses ne peuvent cacher les bruits sourds et étranges des moteurs, du dysfonctionnement du train d’atterrissage qui ne rentre pas ,d’une consommation excessive de kérosène etc etc etc…
Le commandant nous explique qu’il doit faire un atterrissage d’urgence à Caracas et que cela sera fait quand il aura relâché ses dizaines de tonnes de kérosène dans l’atmosphère afin d’éviter un risque supplémentaire .Faisant de la voile, nous avons une pensée pour les écologistes en contribuant à la dégradation de la couche d’ozone : mais comme on ne vit qu’une seule fois cette mesure me semble sage !!!…
Nous avons vécu un troisième miracle en atterrissant de nouveau à Caracas sous les vivats des passagers mais aussi après quelques crises de nerf bien compréhensives de certains…
Le personnel Ibéria a tout de suite été à la hauteur de la situation en séparant les classes « business » et « économiques »…
Les premiers ont eu droit à toutes les considérations en étant pris en charge immédiatement vers un hôtel…Quant au bas peuple, une dure lutte va commencer plus de 24 heures avec bébés, enfants, handicapés, personnes âgées ,touristes ne comprenant rien à l’espagnol des deux hôtesses ne parlant que la langue de Cervantès ,qui seront toutefois assez gentille pour trouver des hôtels pour ceux qui le désirent…
A 2 heures du matin nous serons enfin livrés de quelques tartes et gâteaux ainsi que des boissons chaudes ou fraîches et des couvertures pour ceux souhaitant dormir à l’aéroport…On y dort très bien !!!...
Le matin ,l’avion n’est toujours pas réparé…mais c’est promis en début d’après midi nous décollerons…Et arrive enfin ,le 4 ème miracle avec le départ de l’avion avec seulement 27 heures de retard ;pour le plaisir , les douaniers ont décidé de vérifier toutes les bagages une nouvelle fois…Les vénézueliens chantent et crient dans l’avion …L’avion va décoller quand par trois fois des dizaines de litres d’eau tombent sur les passagers : il paraît que c’est normal avec la climatisation à fond aussi longuement !!! …
Et puis , alors que personne n’y croyait plus , on ne sait toujours pas comment , mais l ‘Airbus a enfin pris la direction de Madrid .…C ‘est manifestement une série miraculeuse…Notre arrivée à Madrid est un peu particulière puisque nous devons trouver un bureau Ibéria qui veut bien nous changer notre billet pour Nantes que nous avons bien sur loupé…Connaissant notre parcours un peu chaotique depuis Caracas une charmante hôtesse nous délivre un précieux sésame pour Nantes et nous donne une chambre dans un bon hôtel pour nous reposer l’après midi en attendant l’avion …C’est avec huit minutes d’avance sur l’horaire que nous décollerons de Madrid vers Nantes : on ne compte plus les miracles !!!…
Toutefois, il n’y aura pas de miracle à l’aéroport de Nantes puisque l’un de nos sac de voyage a été perdu dans la pagaille …Enfin si, il y aura en fait un réel miracle puisqu’Ibéria nous appelle à minuit pour nous signaler que le sac est retrouvé à Madrid !!!!…
Voilà tout va bien après ces trois jours de voyage et nous attendons avec impatience de repartir avec Iberia rejoindre Lazarina…Ils sont fous ces Gaulois !!!…
(encore un peu de pub pour Ibéria et Laurent pour sa photo...)
03 septembre 2008
Puerto La Cruz :Septembre 2008
Puerto La Cruz : le choc !
Pétrolier s’entend, en effet, Puerto La Cruz est le 5° port pétrolier du monde ! Et l’arrivée en bateau est très impressionnante : une quinzaine de supertanker en attente d’approvisionnement aux abords du port…..
Mais avant cette arrivée nous ferons un superbe mouillage à Bahia Manare, plage de sable fin où l’eau émeraude est limpide et poissonneuse. Nous sommes le seul bateau dans cette crique et nous intriguons les locaux qui viennent nager autour du bateau en nous saluant. ..
Le choc aussi en entrant dans la marina ; en fait il y a plusieurs marinas plus ou moins bien gardées, plus ou moins luxueuses, le pompon revenant à la marina BAHIA REDONDA, immense et saturée de magnifiques voiliers, complètement fermée par d’immenses murs et de barrières électriques et gardée par des hommes de sécurité armé de gros pistolet (néanmoins nous n’avons pas vu de mirador avec des hommes armés jusqu’aux dents , comme c’était décrit dans des guides !) ; des immeubles avec appartements de luxe et superbe piscine aux formes originales composent l’ensemble ; c’est un autre Vénézuéla que nous abordons là et ce n’est pas forcément le plus exotique...
Il y a également à proximité des parkings à bateau à moteur et c’est drôle de voir le dimanche soir les bateaux moteurs se faire parquer après une journée passée sur une plage d’une ile voisine. Leur propriétaires laissent ainsi leur petit jouet en toute sécurité, reprennent leur gros 4x4 et reviendront le weekend end prochain pour une nouvelle journée sur une ile…..
Il faut bien sur accepter, pour jouir de sympathiques moments de vacances , la coexistence de tant d’inégalités entre ceux vivant à imiter les vacanciers à St Tropez avec leurs grandes cigarettes et les barrios où personne ne peut y pénétrer( y compris les vénézueliens )sous peine de se retrouver au mieux en slip ou en string….Et cela à quelques mêtres du miroir aux alouettes…
Grace à Keigla, vénézuélienne mariée à Pierre, parlant parfaitement le français, nous aurons le droit après maintes difficultés néanmoins, le droit d’accoster cette Marina digne des plus belles marinas méditerranéennes ; ainsi nous nous trouverons à coté d’un catamaran de 46 pieds et d’un énorme bateau à moteur. Nous aurons droit aux excuses de l’employé du port qui nous avait viré n’ayant pas reçu les instructions du capitaine !!!! Deux employés nous « aideront » (en fait on avait plus rien à faire !) à nous amarrer. C’est beau d’avoir des sous !!!!!!!!!
Bref Lazarina mérite bien toutes ces considérations, après tout ! Elle restera 5 mois ici avec des copains et copines essentiellement américains !!!!! Lazarina, au milieu des gringos, au pays de la Révolution Bolivarienne Vénézuélienne du Président Chavez….
Pétrolier s’entend, en effet, Puerto La Cruz est le 5° port pétrolier du monde ! Et l’arrivée en bateau est très impressionnante : une quinzaine de supertanker en attente d’approvisionnement aux abords du port…..
Mais avant cette arrivée nous ferons un superbe mouillage à Bahia Manare, plage de sable fin où l’eau émeraude est limpide et poissonneuse. Nous sommes le seul bateau dans cette crique et nous intriguons les locaux qui viennent nager autour du bateau en nous saluant. ..
Le choc aussi en entrant dans la marina ; en fait il y a plusieurs marinas plus ou moins bien gardées, plus ou moins luxueuses, le pompon revenant à la marina BAHIA REDONDA, immense et saturée de magnifiques voiliers, complètement fermée par d’immenses murs et de barrières électriques et gardée par des hommes de sécurité armé de gros pistolet (néanmoins nous n’avons pas vu de mirador avec des hommes armés jusqu’aux dents , comme c’était décrit dans des guides !) ; des immeubles avec appartements de luxe et superbe piscine aux formes originales composent l’ensemble ; c’est un autre Vénézuéla que nous abordons là et ce n’est pas forcément le plus exotique...
Il y a également à proximité des parkings à bateau à moteur et c’est drôle de voir le dimanche soir les bateaux moteurs se faire parquer après une journée passée sur une plage d’une ile voisine. Leur propriétaires laissent ainsi leur petit jouet en toute sécurité, reprennent leur gros 4x4 et reviendront le weekend end prochain pour une nouvelle journée sur une ile…..
Il faut bien sur accepter, pour jouir de sympathiques moments de vacances , la coexistence de tant d’inégalités entre ceux vivant à imiter les vacanciers à St Tropez avec leurs grandes cigarettes et les barrios où personne ne peut y pénétrer( y compris les vénézueliens )sous peine de se retrouver au mieux en slip ou en string….Et cela à quelques mêtres du miroir aux alouettes…
Grace à Keigla, vénézuélienne mariée à Pierre, parlant parfaitement le français, nous aurons le droit après maintes difficultés néanmoins, le droit d’accoster cette Marina digne des plus belles marinas méditerranéennes ; ainsi nous nous trouverons à coté d’un catamaran de 46 pieds et d’un énorme bateau à moteur. Nous aurons droit aux excuses de l’employé du port qui nous avait viré n’ayant pas reçu les instructions du capitaine !!!! Deux employés nous « aideront » (en fait on avait plus rien à faire !) à nous amarrer. C’est beau d’avoir des sous !!!!!!!!!
Bref Lazarina mérite bien toutes ces considérations, après tout ! Elle restera 5 mois ici avec des copains et copines essentiellement américains !!!!! Lazarina, au milieu des gringos, au pays de la Révolution Bolivarienne Vénézuélienne du Président Chavez….
Cumana et Mochima :Aout 2008
Le départ de Chacachacare se fera dès 8 heures aidé des pêcheurs locaux. Nous oublierons que malgré les conseils avisés de Juan nous n’avons pas fait nos papiers de sortie de Margarita !!!... Navigation au moteur, nous occuperons notre journée en jouant à la belote et à observer Madame Tortue qui nous salue au passage…..Enfin arrivée magique à Cumana escortés par des dizaines (je ne dis pas une centaine, vous penseriez que j’exagère) de dauphins qui ont joué avec le bateau (qui va le plus vite ?), avec nous, nous éclaboussant au passage, soufflant et sautant autour de nous. Quelques minutes plus tard Lazarina touche pour la première fois les pontons du continent sud américain.
Cumana : c’est un port pas très grand, quelques places pour les gens du voyage, un prix élevé pour le Venezuela (46 bolivars soit 10 euros) mais eau, électricité, des commerces, des restaurants climatisés où nous dépenserons nos bolivars pour y trouver de la fraicheur.
Cumana est une ville très animée avec un immense marché coloré où nous trouverons des fraises, des framboises, des pêches, des abricots,une brosse à dent, les fruits et les légumes tropicaux et tous les légumes dont nous avons l’habitude, des étals de viande bien fournis, des vendeurs souriants ,une excellente ambiance, une sécurité que nous n’avions pas trouvé dans les rues de Caracas. Nous déambulerons dans les ruelles coloniales jusqu’à la cathédrale, dans les parcs ombragés, nous gouterons au jus de canne à sucre fraichement pressée. Bref nous avons beaucoup aimé cette ville.
Nous passerons la soirée avec Jolly notre voisine vénézuélienne qui ne parle pas un mot de français et qui nous a raconté sa vie de charter, les mouillages de rêve à ne pas manquer, l’intérieur de Vénézuéla…. Nous améliorons considérablement notre espagnol !!!!
Le Parc National de Mochima : à ne pas louper !
C’est un immense fjord absolument superbe, un petit village au fond de la baie, des criques bien abritées, des plages magnifiques. Notre arrivée sera accompagnée par une nuée de petites barques qui accompagnent les vacanciers sur les plages inaccessibles par la route. Nous mettrons l’ancre devant une petite plage bordée de cocotiers proche de Santa Ana, le Podzel Islend Restaurant, la mangrove descendant dans l’eau couleur émeraude et nous nous laisserons allés à regarder les collines boisées environnantes ; à écouter les oiseaux chanter et à nous rafraichir dans cette crique tranquille (nous ne serons que deux voiliers au mouillage: égalité avec la perfide Albion !).
Cumana : c’est un port pas très grand, quelques places pour les gens du voyage, un prix élevé pour le Venezuela (46 bolivars soit 10 euros) mais eau, électricité, des commerces, des restaurants climatisés où nous dépenserons nos bolivars pour y trouver de la fraicheur.
Cumana est une ville très animée avec un immense marché coloré où nous trouverons des fraises, des framboises, des pêches, des abricots,une brosse à dent, les fruits et les légumes tropicaux et tous les légumes dont nous avons l’habitude, des étals de viande bien fournis, des vendeurs souriants ,une excellente ambiance, une sécurité que nous n’avions pas trouvé dans les rues de Caracas. Nous déambulerons dans les ruelles coloniales jusqu’à la cathédrale, dans les parcs ombragés, nous gouterons au jus de canne à sucre fraichement pressée. Bref nous avons beaucoup aimé cette ville.
Nous passerons la soirée avec Jolly notre voisine vénézuélienne qui ne parle pas un mot de français et qui nous a raconté sa vie de charter, les mouillages de rêve à ne pas manquer, l’intérieur de Vénézuéla…. Nous améliorons considérablement notre espagnol !!!!
Le Parc National de Mochima : à ne pas louper !
C’est un immense fjord absolument superbe, un petit village au fond de la baie, des criques bien abritées, des plages magnifiques. Notre arrivée sera accompagnée par une nuée de petites barques qui accompagnent les vacanciers sur les plages inaccessibles par la route. Nous mettrons l’ancre devant une petite plage bordée de cocotiers proche de Santa Ana, le Podzel Islend Restaurant, la mangrove descendant dans l’eau couleur émeraude et nous nous laisserons allés à regarder les collines boisées environnantes ; à écouter les oiseaux chanter et à nous rafraichir dans cette crique tranquille (nous ne serons que deux voiliers au mouillage: égalité avec la perfide Albion !).
Margarita : Aout 2008
En attendant la mise à l’eau de Lazarina dans trois jours nous prenons la sage décision d’aller dormir, nous reposer et récupérer la fatigue du voyage (en tout 26h du aux retards à Madrid et Caracas) dans une superbe posada, le Rio Grande , à une dizaine de km du chantier, tenue par Bernard et Micheline : véritable havre de paix dans un magnifique jardin tropical avec vue sur la mer et piscine… et l’excellente cuisine de Micheline, qui nous a réservé un accueil très chaleureux avec des soirées à papoter, entre autre de Nice , accompagnés de Luc le voisin du magnifique ranch….et l’inoubliable repas à la bougie( l’électricité ne sera rétablie que dans la nuit !)…..Bref une adresse à recommander.
Margarita est une ile aux abords peu engageant : en effet Porlamar n’offre rien de bien sympathique. Toutefois, au hasard de nos promenades, nous découvrirons des ruelles, autour de la cathédrale, sympathiques et animées et un paseo en bordure de mer qui pourrait être très joli s’il était nettoyé, et des restaurants tropicalement décorés offrant des plats de poissons fort bons.
Mais il faut découvrir l’intérieur de l’ile : La Asuncion, vieille ville coloniale, Santa Ana, les villages colorés et la route de bord de mer et ses plages de sable fin dont la jolie petite baie de Manzanilla.
Stef sera déçu à El Yaque: pas de vent, pas de surfeur, pas de kitesurfeur à la Mecque des sports de glisse !un petit tour à El Agua où Stef cherche les belles vénézuéliennes : il ne verra que les grosses fesses dénudées des mamas en string !! Pas étonnant les familles au complet mangent et boivent tout au long de la journée.
Chacachacare c’est un immense chantier de voiliers de voyage et de bateaux de pêche. C’est beaucoup de poussière rouge, c’est beaucoup de chaleur, c’est du bruit dès 6h du matin, ce sont les cris des enfants qui plongent même la nuit à partir de la digue toute proche, ce sont les aboiements des chiens, les ouvriers qui s’interpellent de bateau à bateau. Chacachacare c’est une ruelle avec 2 épiceries mal approvisionnées en produits frais (nous avions fait notre marché à Porlamar dans l’immense centre commercial Sombril chez Sigo où on trouve tout y compris l’excellent beurre danois en boite de conserve, conservation 1 an et même du super pâté de foie Hénaff fabriqué à Pouldreuzic dans le Finistère !!!...)
Mais Chacachacare c’est aussi la gentillesse, la disponibilité de Martine et de son équipe la compétence de José qui fabriquera et remontera les pièces défectueuses (corrosion de la pompe à eau) en un temps record ne nous retardant que d’une petite journée. Et c’est aussi les rencontres, les dernières informations, les plans sympathiques à ne pas louper, les idées à glaner sur les autres bateaux et….une pensée pour Alexis et Pascale de Lumacotta qui restent encore quelques jours au chantier ( anti fouling oblige) avant de continuer leur périple caribéen. Bon vent à eux.
Margarita est une ile aux abords peu engageant : en effet Porlamar n’offre rien de bien sympathique. Toutefois, au hasard de nos promenades, nous découvrirons des ruelles, autour de la cathédrale, sympathiques et animées et un paseo en bordure de mer qui pourrait être très joli s’il était nettoyé, et des restaurants tropicalement décorés offrant des plats de poissons fort bons.
Mais il faut découvrir l’intérieur de l’ile : La Asuncion, vieille ville coloniale, Santa Ana, les villages colorés et la route de bord de mer et ses plages de sable fin dont la jolie petite baie de Manzanilla.
Stef sera déçu à El Yaque: pas de vent, pas de surfeur, pas de kitesurfeur à la Mecque des sports de glisse !un petit tour à El Agua où Stef cherche les belles vénézuéliennes : il ne verra que les grosses fesses dénudées des mamas en string !! Pas étonnant les familles au complet mangent et boivent tout au long de la journée.
Chacachacare c’est un immense chantier de voiliers de voyage et de bateaux de pêche. C’est beaucoup de poussière rouge, c’est beaucoup de chaleur, c’est du bruit dès 6h du matin, ce sont les cris des enfants qui plongent même la nuit à partir de la digue toute proche, ce sont les aboiements des chiens, les ouvriers qui s’interpellent de bateau à bateau. Chacachacare c’est une ruelle avec 2 épiceries mal approvisionnées en produits frais (nous avions fait notre marché à Porlamar dans l’immense centre commercial Sombril chez Sigo où on trouve tout y compris l’excellent beurre danois en boite de conserve, conservation 1 an et même du super pâté de foie Hénaff fabriqué à Pouldreuzic dans le Finistère !!!...)
Mais Chacachacare c’est aussi la gentillesse, la disponibilité de Martine et de son équipe la compétence de José qui fabriquera et remontera les pièces défectueuses (corrosion de la pompe à eau) en un temps record ne nous retardant que d’une petite journée. Et c’est aussi les rencontres, les dernières informations, les plans sympathiques à ne pas louper, les idées à glaner sur les autres bateaux et….une pensée pour Alexis et Pascale de Lumacotta qui restent encore quelques jours au chantier ( anti fouling oblige) avant de continuer leur périple caribéen. Bon vent à eux.
11 août 2008
Bientôt de retour au Venezuela
Pour tous les marins du monde , le bateau est notre moyen de locomotion préféré pour vivre nos rêves de voyage...
Pourtant il est rare que grace à celui-ci ,la caisse de bord se remplisse...Le phénomène inverse se constate souvent!!!...
Alors avec courage ,tous les matins à 5 heures 45 ,nous nous levons avec entrain (!)pour aller à Rennes au travail en T.G.V. et remplir ,bien sur ,la dite caisse...C'est dans le T.G.V.que nous poursuivons aussi le voyage en pensant aux prochaines iles à visiter et à tous les amis qui se dorlotent au soleil dans des lagons toujours plus bleus...Cela motive...C'est aussi dans le T.G.V.que se préparent nos nouvelles routes de croisière avec livres ,guides et logiciels nautiques...C'est du travail et ça ne rigole pas !!!...
Nous analysons également les cartes météo et en profitons pour faire le routage de Maoro dans le Pacifique . Voilà de la saine activité !!!...
Après ces deux mois de travail intensif ,nous sommes donc préts à délaisser maintenant notre train-train quotidien pour rejoindre Lazarina à Margarita .
Le 22 aout approche ,à bientôt à tous.
20 juin 2008
MARGARITA (PORLAMAR ET CHACACHACARE) JUIN 2008
Objectifs de la journée :
1. faire les formalités d’entrée : il y a Juan pour ça et s’occupe de tout, super !
2. confirmer par un coup de téléphone la réservation à Chacachacare : « il a plu les lignes sont coupées », bienvenue à Margarita !
3. prendre notre billet d’avion Porlamar- Caracas, en choisissant L’Agence de voyages qui acceptera notre carte Visa.
Simple, mais c’est oublié que nous sommes au Venezuela et que nous devons avoir de la patience, beaucoup de patience :
Nous irons à Chacachacare en taxi pour apprendre que Martine nous attend comme prévu le mardi 18 juin ; un tour pour rien ! Enfin , nous savons où Lazarina dormira pendant deux mois au sec…
Nous n’aurons pas comme prévu le papier « sésame » pour les autorités ; lundi annonce Juan « aujourd’hui c’est vendredi 13 ; pas de chance ! » Et nous serons bloqués pendant 3 jours……
Nous profitons de ce petit arrêt obligatoire pour apprendre la langue locale : ici la « bière » ne se dit pas Lorraine , ni Hairoun , ni Caribe , mais POLAR…C’est facile à prononcer et c’est très bon !!!!....
Nous profitons aussi de ce temps mort pour se faire livrer le gazole à bord : le skipper a frôlé la correctionnelle car la panne était proche ...ouf…le plein de 93 litres nous coutera 10 euros soit à peu près 10 centimes d’euros le litre !!!...Question pour les érudits lecteurs : qui prend la différence ?
(rue proche de la place Bolivar)
Après une ballade en ville ,proche de la place Bolivar avec ses rues commerçantes ,surpeuplées et sans grand intérêt sauf le délicieux jus de fruits frais dégusté chez Vivaldi ,nous rejoignons la plage familiale à quelques coups de rame de Lazarina , avec des enfants jouant dans l’eau pendant des heures sans chapeau , lunettes et protection solaire pendant que le reste de la famille boit bière sur bière (polar sur polar pour ceux qui ont suivi…) à 50 centimes la canette tout en dévorant des douzaines d’huitres de palétuviers .Il nous faudra essayer : mais oserons nous ?...Et bien oui ,nous avons osé : elles étaient très sablées et Béa préfère celles de la rivière d’Etel…Le skipper se laisse faire d’autant que la Polar remplace le petit Muscadet …et cela attablé avec quelques francophones solitaires et affables :Gérald ,le canadien aux histoires grivoises et André le Marseillais .
(plage et cabane où se dégustent les huitres )
Privés de 220V nos portables se déchargent : « allo, le monde ?.... » ; Le skipper ne parviendra pas à les refaire marcher car son groupe électrogène lui fait des misères…Un stage complémentaire de mécanique s'impose...
Heureusement la glacière refroidie par les panneaux solaires des copains permet de boire les apéritifs frais … Cela permet d’attendre les fameux papiers et visa : 5 jours seront ainsi nécessaires (on passe sur les histoires des formalités et des taxes locales , nationales et internationales pour ne pas trop vous ennuyer…mais cela fut épique et mérite une rubrique spéciale…A coté l’administration française est un modèle …Quel plaisir d’aller le constater sous d’autres cieux…
(Chacachacare)
Nous partirons pour Chacachacare à l’aube pour mettre Lazarina au chantier : le port de pêche est sympa (bien longer la digue et rester à babord pour ne pas s’ensabler…) et déjà le retour à préparer ; enfin , ce ne sera pas trop long puisque nous y retournons en Aout… Et oui, comme disent les copains, nous sommes toujours en Vacances !!! …
1. faire les formalités d’entrée : il y a Juan pour ça et s’occupe de tout, super !
2. confirmer par un coup de téléphone la réservation à Chacachacare : « il a plu les lignes sont coupées », bienvenue à Margarita !
3. prendre notre billet d’avion Porlamar- Caracas, en choisissant L’Agence de voyages qui acceptera notre carte Visa.
Simple, mais c’est oublié que nous sommes au Venezuela et que nous devons avoir de la patience, beaucoup de patience :
Nous irons à Chacachacare en taxi pour apprendre que Martine nous attend comme prévu le mardi 18 juin ; un tour pour rien ! Enfin , nous savons où Lazarina dormira pendant deux mois au sec…
Nous n’aurons pas comme prévu le papier « sésame » pour les autorités ; lundi annonce Juan « aujourd’hui c’est vendredi 13 ; pas de chance ! » Et nous serons bloqués pendant 3 jours……
Nous profitons de ce petit arrêt obligatoire pour apprendre la langue locale : ici la « bière » ne se dit pas Lorraine , ni Hairoun , ni Caribe , mais POLAR…C’est facile à prononcer et c’est très bon !!!!....
Nous profitons aussi de ce temps mort pour se faire livrer le gazole à bord : le skipper a frôlé la correctionnelle car la panne était proche ...ouf…le plein de 93 litres nous coutera 10 euros soit à peu près 10 centimes d’euros le litre !!!...Question pour les érudits lecteurs : qui prend la différence ?
(rue proche de la place Bolivar)
Après une ballade en ville ,proche de la place Bolivar avec ses rues commerçantes ,surpeuplées et sans grand intérêt sauf le délicieux jus de fruits frais dégusté chez Vivaldi ,nous rejoignons la plage familiale à quelques coups de rame de Lazarina , avec des enfants jouant dans l’eau pendant des heures sans chapeau , lunettes et protection solaire pendant que le reste de la famille boit bière sur bière (polar sur polar pour ceux qui ont suivi…) à 50 centimes la canette tout en dévorant des douzaines d’huitres de palétuviers .Il nous faudra essayer : mais oserons nous ?...Et bien oui ,nous avons osé : elles étaient très sablées et Béa préfère celles de la rivière d’Etel…Le skipper se laisse faire d’autant que la Polar remplace le petit Muscadet …et cela attablé avec quelques francophones solitaires et affables :Gérald ,le canadien aux histoires grivoises et André le Marseillais .
(plage et cabane où se dégustent les huitres )
Privés de 220V nos portables se déchargent : « allo, le monde ?.... » ; Le skipper ne parviendra pas à les refaire marcher car son groupe électrogène lui fait des misères…Un stage complémentaire de mécanique s'impose...
Heureusement la glacière refroidie par les panneaux solaires des copains permet de boire les apéritifs frais … Cela permet d’attendre les fameux papiers et visa : 5 jours seront ainsi nécessaires (on passe sur les histoires des formalités et des taxes locales , nationales et internationales pour ne pas trop vous ennuyer…mais cela fut épique et mérite une rubrique spéciale…A coté l’administration française est un modèle …Quel plaisir d’aller le constater sous d’autres cieux…
(Chacachacare)
Nous partirons pour Chacachacare à l’aube pour mettre Lazarina au chantier : le port de pêche est sympa (bien longer la digue et rester à babord pour ne pas s’ensabler…) et déjà le retour à préparer ; enfin , ce ne sera pas trop long puisque nous y retournons en Aout… Et oui, comme disent les copains, nous sommes toujours en Vacances !!! …
Caracas-Grenade-Vers le Vénézuela :JUIN 2008
VENEZUELA :JUIN 2008
Premier pas en Amérique du Sud ou lorsqu’un homme averti en vaut deux…
Tous les guides, les avis bien intentionnés nous avaient averti : ne suivre personne, ne pas prendre un « taxi non officiel », ne pas changer d’argent autrement qu’officiellement…C’était sans compter sur les hommes de la sécurité ( !) de l’aéroport sapés comme des douaniers, transformés en rabatteurs qui se sont jetés sur nous , proies faciles fatiguées par le voyage…Nous avons ainsi changé mal, mais « sans commission » ,et notre « taxi » nous a conduit sans problème , après nous avoir allégé de 150 Bolivares , à l’Hôtel Hilton rebaptisé Alba Hôtel depuis la révolution en marche d’Hugo Chavez…
La nuit fut réparatrice et elle nous a permis d’attaquer la visite de Caracas…
Pour être honnête , Caracas ne remportera pas le titre de capitale de rêve pour passer des vacances ; si on se laisse aller à se balader autour de la place Bolivar à voir les quelques et trop rares maisons coloniales ,on se retrouve souvent entre des tours en état douteux …L’ambiance est particulièrement bonne malgré la parano locale…En fait il ne nous est rien arrivé dans les rues très commerçantes ainsi que dans le métro…Caracas est une capitale comme les autres : une sécurité correcte le jour et des tensions certaines dès la nuit tombée…En plus la police et l’armée du Présidente Chavez sont omniprésentes sur l’axe central de la ville . Dans ces conditions, nous n’avons même pas à jouer à Indiana Jones pour visiter Caracas…
(le Caracas moderne mais en mauvais état et les barrios au fond)
(un des rares monuments de la "vieille ville coloniale " )
(les joueurs d'échecs sur Sabana Grande)
(les vendeuses de glaces près du centre commercial Sombril)
Nous avons souhaité améliorer vos connaissances de Caracas et votre espagnol pour vous y déplacer :
1ère question : comment s’appellent les habitants de Caracas ?
Réponse :
a.Caracraignos ?
b.caracasserolès ?
c .caracassés ?
d .caraquénos ?
2ème question : quelle est la différence entre le métro de Paris et celui de Caracas aux heures de pointe ?
A.les Vénézuéliens étant petits, on en met plus… ?
B. »serrer comme dans une boite de sardines » se dit « serros come des sardinos » en espagnol ?
C.il est climatisé ?
D.C’est pareil ?
3ème question : après avoir lu et dit le texte suivant, qu’elle en est la traduction ?
« Poquito a poquito Paquito empaca poquitas copitas en pocos paquetes ». ?
Les réponses seront peut être communiquées au prochain message…
Voilà pour cette première approche de Caracas…Nous y reviendrons certainement puisque Lazarina sera au Venezuela pendant plusieurs mois …Mais pour cela il faut aller à Grenade la chercher…Nous y allons de ce pas …A bientôt…
(mouillage de Prickly Bay)
Départ à 7h30 de Hog Island , après un copieux petit déjeuner , pour Prickly Bay afin d’effectuer les formalités de sortie. Elles prendront 20 mn, 10 feuilles à remplir, plusieurs coups de tampon et la scannérisation de nos passeports.
Et à 10h nous quittons Grenade, bien jolie étape de notre long voyage, pour une navigation d’une trentaine d’heures.
Pour les bateaux rencontrés en mer, qui actionnent leur radar le Mer Veille est merveilleux et nous avertit du danger possible. Mais pour les autres (ceux qui ne mettent pas en route leur radar) nous utilisons indifféremment le Stef Veille ou le Béa Veille !Voici les preuves...
(le skipper et la skippette veillent...)
Navigation sans problème jusqu’à la nuit où un énorme grain s’abat sur nous au large des Testigos , et où , seul le GPS sait où nous sommes...
Nous arriverons à 14h à Pampatar (la marina du Hilton est presque finie dans un immense terrain vague…), accueillis par un orage, et, comble du comble, il nous faudra sortir les cirés pour effectuer la manœuvre au mouillage de Porlamar, mouillage très rouleur mais plus sympathique que Pampatar.
Après une bière bien fraiche et plus tard un pastis bien frais et enfin un bon repas nous tombons dans un profond sommeil incapables d’aller faire nos formalités d’entrée -le drapeau jaune est hissé- on verra demain !
Premier pas en Amérique du Sud ou lorsqu’un homme averti en vaut deux…
Tous les guides, les avis bien intentionnés nous avaient averti : ne suivre personne, ne pas prendre un « taxi non officiel », ne pas changer d’argent autrement qu’officiellement…C’était sans compter sur les hommes de la sécurité ( !) de l’aéroport sapés comme des douaniers, transformés en rabatteurs qui se sont jetés sur nous , proies faciles fatiguées par le voyage…Nous avons ainsi changé mal, mais « sans commission » ,et notre « taxi » nous a conduit sans problème , après nous avoir allégé de 150 Bolivares , à l’Hôtel Hilton rebaptisé Alba Hôtel depuis la révolution en marche d’Hugo Chavez…
La nuit fut réparatrice et elle nous a permis d’attaquer la visite de Caracas…
Pour être honnête , Caracas ne remportera pas le titre de capitale de rêve pour passer des vacances ; si on se laisse aller à se balader autour de la place Bolivar à voir les quelques et trop rares maisons coloniales ,on se retrouve souvent entre des tours en état douteux …L’ambiance est particulièrement bonne malgré la parano locale…En fait il ne nous est rien arrivé dans les rues très commerçantes ainsi que dans le métro…Caracas est une capitale comme les autres : une sécurité correcte le jour et des tensions certaines dès la nuit tombée…En plus la police et l’armée du Présidente Chavez sont omniprésentes sur l’axe central de la ville . Dans ces conditions, nous n’avons même pas à jouer à Indiana Jones pour visiter Caracas…
(le Caracas moderne mais en mauvais état et les barrios au fond)
(un des rares monuments de la "vieille ville coloniale " )
(les joueurs d'échecs sur Sabana Grande)
(les vendeuses de glaces près du centre commercial Sombril)
Nous avons souhaité améliorer vos connaissances de Caracas et votre espagnol pour vous y déplacer :
1ère question : comment s’appellent les habitants de Caracas ?
Réponse :
a.Caracraignos ?
b.caracasserolès ?
c .caracassés ?
d .caraquénos ?
2ème question : quelle est la différence entre le métro de Paris et celui de Caracas aux heures de pointe ?
A.les Vénézuéliens étant petits, on en met plus… ?
B. »serrer comme dans une boite de sardines » se dit « serros come des sardinos » en espagnol ?
C.il est climatisé ?
D.C’est pareil ?
3ème question : après avoir lu et dit le texte suivant, qu’elle en est la traduction ?
« Poquito a poquito Paquito empaca poquitas copitas en pocos paquetes ». ?
Les réponses seront peut être communiquées au prochain message…
Voilà pour cette première approche de Caracas…Nous y reviendrons certainement puisque Lazarina sera au Venezuela pendant plusieurs mois …Mais pour cela il faut aller à Grenade la chercher…Nous y allons de ce pas …A bientôt…
(mouillage de Prickly Bay)
Départ à 7h30 de Hog Island , après un copieux petit déjeuner , pour Prickly Bay afin d’effectuer les formalités de sortie. Elles prendront 20 mn, 10 feuilles à remplir, plusieurs coups de tampon et la scannérisation de nos passeports.
Et à 10h nous quittons Grenade, bien jolie étape de notre long voyage, pour une navigation d’une trentaine d’heures.
Pour les bateaux rencontrés en mer, qui actionnent leur radar le Mer Veille est merveilleux et nous avertit du danger possible. Mais pour les autres (ceux qui ne mettent pas en route leur radar) nous utilisons indifféremment le Stef Veille ou le Béa Veille !Voici les preuves...
(le skipper et la skippette veillent...)
Navigation sans problème jusqu’à la nuit où un énorme grain s’abat sur nous au large des Testigos , et où , seul le GPS sait où nous sommes...
Nous arriverons à 14h à Pampatar (la marina du Hilton est presque finie dans un immense terrain vague…), accueillis par un orage, et, comble du comble, il nous faudra sortir les cirés pour effectuer la manœuvre au mouillage de Porlamar, mouillage très rouleur mais plus sympathique que Pampatar.
Après une bière bien fraiche et plus tard un pastis bien frais et enfin un bon repas nous tombons dans un profond sommeil incapables d’aller faire nos formalités d’entrée -le drapeau jaune est hissé- on verra demain !
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