03 septembre 2008

Margarita : Aout 2008

En attendant la mise à l’eau de Lazarina dans trois jours nous prenons la sage décision d’aller dormir, nous reposer et récupérer la fatigue du voyage (en tout 26h du aux retards à Madrid et Caracas) dans une superbe posada, le Rio Grande , à une dizaine de km du chantier, tenue par Bernard et Micheline : véritable havre de paix dans un magnifique jardin tropical avec vue sur la mer et piscine… et l’excellente cuisine de Micheline, qui nous a réservé un accueil très chaleureux avec des soirées à papoter, entre autre de Nice , accompagnés de Luc le voisin du magnifique ranch….et l’inoubliable repas à la bougie( l’électricité ne sera rétablie que dans la nuit !)…..Bref une adresse à recommander.










Margarita est une ile aux abords peu engageant : en effet Porlamar n’offre rien de bien sympathique. Toutefois, au hasard de nos promenades, nous découvrirons des ruelles, autour de la cathédrale, sympathiques et animées et un paseo en bordure de mer qui pourrait être très joli s’il était nettoyé, et des restaurants tropicalement décorés offrant des plats de poissons fort bons.







Mais il faut découvrir l’intérieur de l’ile : La Asuncion, vieille ville coloniale, Santa Ana, les villages colorés et la route de bord de mer et ses plages de sable fin dont la jolie petite baie de Manzanilla.




















Stef sera déçu à El Yaque: pas de vent, pas de surfeur, pas de kitesurfeur à la Mecque des sports de glisse !un petit tour à El Agua où Stef cherche les belles vénézuéliennes : il ne verra que les grosses fesses dénudées des mamas en string !! Pas étonnant les familles au complet mangent et boivent tout au long de la journée.















Chacachacare c’est un immense chantier de voiliers de voyage et de bateaux de pêche. C’est beaucoup de poussière rouge, c’est beaucoup de chaleur, c’est du bruit dès 6h du matin, ce sont les cris des enfants qui plongent même la nuit à partir de la digue toute proche, ce sont les aboiements des chiens, les ouvriers qui s’interpellent de bateau à bateau. Chacachacare c’est une ruelle avec 2 épiceries mal approvisionnées en produits frais (nous avions fait notre marché à Porlamar dans l’immense centre commercial Sombril chez Sigo où on trouve tout y compris l’excellent beurre danois en boite de conserve, conservation 1 an et même du super pâté de foie Hénaff fabriqué à Pouldreuzic dans le Finistère !!!...)

Mais Chacachacare c’est aussi la gentillesse, la disponibilité de Martine et de son équipe la compétence de José qui fabriquera et remontera les pièces défectueuses (corrosion de la pompe à eau) en un temps record ne nous retardant que d’une petite journée. Et c’est aussi les rencontres, les dernières informations, les plans sympathiques à ne pas louper, les idées à glaner sur les autres bateaux et….une pensée pour Alexis et Pascale de Lumacotta qui restent encore quelques jours au chantier ( anti fouling oblige) avant de continuer leur périple caribéen. Bon vent à eux.


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