28 mars 2012

PUERTO MADRYN et la Péninsule Valdes



La péninsule Valdés

Nous descendons (toujours en bus «cama») pour atteindre la porte d’entrée de la réserve naturelle la Péninsule Valdés. Là débute la Patagonie côtière ( nous reviendrons plus loin sur les impressions laissées par cette région).
Un petit aperçu de la Patagonie


Puerto Madryn est une petite ville, sur l’Océan Atlantique au fond d’une anse protégée, port de pêche (le 2éme du pays) et escale pour les voiliers qui ayant franchi le Cap Horn remontent la côte argentine….

C’est dans cette ville que nous aurons le meilleur accueil, l’auberge de jeunesse (La Tosca) la plus propre, la plus conviviale. Bref, une belle escale.
C’est aussi dans cette petite ville, que nous nous réconcilierons avec la viande argentine excellente mais toujours trop cuite. Il suffit de demander un «biffe de chorizo»et de préciser une cuisson «vuelta y vuelta» pour obtenir un savoureux faux filet saignant.

Dès notre arrivée, nous ne manquerons pas la visite de l’écocentro: centre dédié au milieu marin et son écosystème, aux habitudes de reproduction des baleines et leurs signaux sonores….Le dernier étage de la tour offre une vue superbe sur le « Golfo Nuevo ».A noter, que le département de biologie marine de l’Université de Patagonie sur le campus de cette ville jouit d’une excellente réputation et des organisations écologiques mènent des actions de protection et d’éducation (information donnée aux jeune biologiste éventuellement intéressé).

Le très intêressant éco centro

Cette étape est célèbre pour l’observation des baleines lors de la période de reproduction entre juillet et décembre. Donc, nous ne les verrons pas….Mais il n’y a pas que les baleines!....

Une excursion avec Hugo, guide compétent et qui a utilisé un espagnol à notre portée, (accessoirement il nous a initié à la cérémonie du maté), nous conduira jusqu’à la réserve naturelle de la Péninsule Valdés, et nous confirmera que la faune terrienne et maritime y est exceptionnelle.

Renard et renardeau

Nous traverserons des paysages arides et apparemment déserts, l’intérieur des terres est pourtant occupé par des estancias immenses (la plus petite faisant 40 000 ha), tournées vers l’élevage ovin mais également vers l’élevage des guanacos (sorte de lamas).
 
Les guanacos


Enfin, dès le littoral, nous observerons avec bonheur, les colonies de pingouins de Magellan, des gros lions de mer veillant sur leurs femelles, elles même attentives à leurs petits; nous constaterons que l’éléphant de mer est un solitaire et tout le reste du troupeau lui fiche une paix royale.


Les pingoins de Magellans

Le lion de mer mâle a une belle crinière

L'éléphant de mer :c'est le plus gros!
et il ne faut pas le déranger dans sa sieste....
Papa lion veille sur ses femmes....
pendant que les enfants s'amusent!!!!
Hugo nous fera remarquer l’îlot Isla de los Pajaros, dont le découpage nous fait pensé
à l’excellent croquis du boa ayant avalé un éléphant dans le livre Le Petit Prince de Saint Exupéry. L’auteur a pendant 20 ans survolé la Patagonie lorsqu’il était directeur de l’Aeropostal Argentina.

L'île du boa qui a avalé l'éléphant!
Nous ferons une halte dans le tout petit village de Puerto Piramides qui a la caractéristique d’abriter 250 habitants et 400 à 600 baleines pendant la période de reproduction….



Cette étape est une des plus belles réserves naturelles de l’Amérique de Sud et mérite bien son inscription au patrimoine de l’humanité par l’Unesco.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'adore !!!
Et le maté, il était bien drainant?
Bisousss
Chlo