Génovésa n'est pas une île « autorisée » (seulement 4 îles peuvent être visiter par les bateaux de passage), nous n'avons pas fait les formalités, ni payé la taxe du parc ....mais lorsque les gardes viennent nous signaler notre illégalité, nous leur répondons que nous arrivons de Panama(c'est vrai), que nous sommes fatigués (c'est un peu vrai) et que nous allons nous reposer et répartir (en fait nous resterons deux jours!!!)....mais promis, nous n'irons pas à terre (car pour aller à terre il faut un guide payé très cher!).
Arrivée sur les Galapagos
Pendant que JY s'extasie devant tant de beauté, que la skipette nettoie et range l'intérieur du bateau, le capitaine gratte le ventre de Lazarina qui ondule de plaisir. Elle a bien méritée d'être ainsi chouchoutée après l'exploit qu'elle vient d'accomplir: 850 miles en 8 jours et 7 heures sur ce parcours réputé difficile! Un copain de 36 pieds a mis lui 12 jours pour toucher les Galapagos!
L'eau est bien plus chaude qu'en Bretagne!
Génovésa est un cratère, une immense piscine très profonde, la piscine des otaries et des tortues qui nous acceptent dans leur territoire. Le site est bien sur impressionnant, majestueux, incroyable et la vie animalière extraordinaire.
L'entrée de la baie
La végétation sur les falaises
Le mouillage de Génovésa
Nous ne nous lassons pas de voir les otaries, les iguanes marins, les mouettes au bec bleu, les frégates mâles et leur gorge rouge gonflée comme un ballon, les pailles en queue (oiseaux blancs à la queue très fine et longue) et puis les tortues curieuses qui s'approchent du bateau, qui rencontrent Stéphane dans l'eau (même pas peur!), il y a le requin qui chasse à la tombée du jour, l'espadon qui bondit hors de l'eau et la baleine(?) à bosse(?) bref le cétacé que nous évitons à la sortie de la baie deux jours plus tard pour rejoindre l'îlot Bartolomé proche de l'île de Santiago à 50 miles plus loin....
La copine du capitaine
drôle de rencontre
Le départ de Génovésa fut laborieux, l'ancre bien accrochée sur un rocher ne voulant pas céder, toute la détermination du capitaine et la force du moteur à fond a été nécessaire pour relever une ancre....tordue...eh merde!
Une navigation sans problème nous fait passer l'équateur; nous sommes à présent dans l'hémisphère sud, la tête en bas et où l'eau s'écoule dans le sens contraire de l'hémisphère nord! Bien sur nous offrons à Neptune une rasade de mousseux acheté pour l'occasion ( petit bateau, petit budget: pas de champagne!)
Le passage de l'équateur 00°00 00
Offrande à Neptune
Une beauté lunaire splendide nous attend au coucher de soleil illuminant la roche rouge , la lave brune et le sable doré. Le rocher Pinnacle Rock est là pointant sa cime aiguisée vers le ciel rougi....C'est à couper le souffle.
Bartolomé
Lazarina devant Pinnacle Rock
Le Pinnacle Rock
Et ici encore des milliers d'animaux: les otaries bien sur qui se permettent de s'allonger sur la jupe du catamaran des Biquets, les manchots ou pingouins tropicaux petits et drôles qui se promènent en couple, les fous aux pattes bleues..... Les fonds marins sont clairs et poissonneux de magnifiques espèces.....
Les petits pingouins
Samedi 11 avril, nous reprenons la mer; il est temps pour nous d'officialiser notre arrivée dans les Galapagos. C'est 40 miles qui nous attendent avec un vent de 20 nœuds de face, autant dire une galère à tirer des bords carrés, ce qui nous fera arriver à la nuit dans la baie de l'île de Santa Cruz, slalomant entre les dizaines de bateaux mouillés là (dont une trentaine de voiliers).
Enfin, à 21h, l'ancre est posée par 4 mètres de fonds; une assiette de pâtes et au lit.....
L'Amiral's bay de Santa Cruz est ouverte à la mer donc à la houle; particulièrement encombrée de bateaux « excursions »avec les navettes incessantes de taxi- boats et des annexes, le mouillage est très inconfortable: ça bouge, ça roule toute la journée et même une grande partie de la nuit. L a seule solution; aller à terre et profiter du village. C'est ce que fait JY qui réserve un hôtel, nous laissant préparer le bateau pour les prochains jours.....
Les taxis boats
le débarcadère
Le marché aux poissons!
Les formalités d'immigration se feront à terre directement et dès le premier jour. Nous appellerons Johnny ( le transitaire local) pour qu'il s'occupe des autres formalités (Zarpe et taxes de parc). Finalement nous ne le verrons revenir que pour nous rendre l'acte de francisation du bateau.
Nous trouverons Oswald qui se chargera de nous livrer du gaz oil à 2 dollars le gallon ( 1,20 à la pompe de la station service) et Romero se chargera de nous fournir de l'eau pour nos réservoirs vides. Enfin, au supermarché, devant l'embarcadère, nous trouverons l'avitaillement nécessaire à la traversée, que nous compléterons par les fruits et légumes du marché. Donc, et contrairement aux informations en notre possession, on trouve tout sur Santa Cruz y compris les accessoires pour bateau, moteur et même le remplissage des bouteilles de gaz et à des prix très raisonnables!
Les crabes rouges des Galapagos
Les fous aux pattes bleues
Les pélicans
La sieste des otaries
c'est moche un iguane!
Nous réserverons un peu de temps libre pour visiter la fondation Darwin, sa nursery de tortues et les plus vielles tortues de l'île.
le jardin de la fondation Darwin....
et ses cactus géants....
.....sa nursery
xxxxxxx
les grosses tortues
Nous marcherons jusqu'à la Tortuga Bay par un superbe chemin aménagé et nous trouverons une immense plage au sable fin.
le chemin aménagé vers la plage
attention aux rouleaux!
La plage de Tortuga Bay
La skipette montera jusqu'au village de Bellavista (les gars préférant y aller en taxi) et nous visiterons le tunnel de lave. Un taxi nous accompagnera jusqu'au site des Gemelos: deux cratères de lave effondrés; impressionnant même sous la pluie!
L'accés aux Gémélos et la forêt primaire
Nous déambulerons dans le village profitant des petits restaurant à 3 dollars le repas complet, des commerces de souvenirs, d'un super restaurant et sa boîte de nuit où, avec Philippe et Pascale, nous danserons jusqu'à l'aube (même le capitaine, si , si et il fait des progrès!!).....Les gin tonic étaient excellents mais Pascale après réflexions (?!) a trouvé que ces cocktails étaient léger en.....rhum......!
JY nous quittant pour faire une excursion de 3 jours sur l'île d'Isabella avant son retour vers la France, et après un super repas au restaurant Angermeyer nous décidons de lever l'ancre et de prendre la mer pour 3 à 4 semaines de navigation.
super restaurant,merci JY
Ce tour du monde fut commencé sur un superbe Trismus 32 avec Béatrice ,Chloé et Stéphane.Préparé avec Jacques et des amis il a été mis à l'eau à St Goustan le 25 Aout 2005. Depuis le 23 Novembre 2005 Lazarina a quitté Port Louis vers l'Espagne ,Martinique , Vénézuéla, Colombie et Panama, et traversé le Pacifique en avril 2010 pour atteindre la Polynésie....En Septembre 2012 elle a donné naissance à des jumelles (Athéna 38)dénommées Lazarina 2...Le voyage se poursuit désormais sur deux coques.
17 avril 2010
13 avril 2010
Las Perlas- les Galapagos (avril 2010)
Lundi 29 mars à 9h nous levons l'ancre pour une dizaine de jours de navigation et un peu plus de 800 miles. Un vent de 10 à 15 nœuds puis de 15 à 20 nœuds de NE nous accompagne. La grande voile est hissée, le génois déroulé. La mer est calme puis agitée et donne une superbe dorade coryphéne rebaptisée schizophrène par JY.
excellente la dorade!
Dès le premier jour nous dévalons 120 miles. Et les jours se sont enchainés avec un vent toujours favorable,NE puis S à SE, jamais de face, jamais plus de 18 nœuds, une mer calme à peu agitée (sauf une vingtaine d'heures où nous étions dans un shaker!). Le moteur a ronronné quelque fois pour aider Lazarina, par manque de vitesse ou pour recharger les batteries
Les journées finalement passaient vîtes: nous nous retrouvions pour le petit déjeuner vers 8h: café, oranges pressées, tartines beurre confiture maison! A 9 h Stef appelait Pierrot sur Iridium, donnait notre position, et en attendant le message météo il consultait le message des biquets et quel plaisir d'avoir des nouvelles de nos amis dans la même situation que nous. Vers 10h nous avions la météo et chacun de nous s'accordait un moment de détente: lecture, douche, pêche et c'était déjà l'heure de préparer le déjeuner: salade variée de produits frais agrémentée de protéines différentes chaque jour. A l'heure la plus chaude, abrités sous les tauds c'était la sieste, lecture et enfin parties de tarots et déjà il fallait penser au dîner (un plat chaud toujours) et se préparer pour la nuit et les veilles.
moment important: la vacation météo; merci Pierrot
le photographe du bord!
La sieste du capitaine
Les quarts de nuit se sont déroulés selon les exigences des équipiers ( le capitaine n'a pas de chance ou est trop gentil!). La skipette voulait faire le premier quart de 20h à 23h puis de 6 à 8 h. JY voulait dormir 6h à la suite.... le capitaine prenant le reste. Bon prince il dormait à côté de sa chère et tendre pendant son quart n'allant se coucher que 3 h pendant la veille de JY.
Les nuits étaient fraiches et il a fallu mettre une polaire ou un ciré, mais allongés dans le cockpit à regarder la voute céleste constellée d'étoiles à écouter la musique sacrée ou les Doors elles étaient magiques, même celle où les flash ont crépité, où les roulements de tambour au loin ont annoncé une belle pluie .C'est d'ailleurs là que nous avons constaté que JY se tropicalisait- se mettant à l'abri à la moindre goutte et réapparaissant avec le soleil revenu!
coucher de soleil sur le Pacifique
Les dauphins sont venus nous escorter une nuit pendant un grand moment, jouant avec Lazarina, soufflant sur nos têtes penchées au dessus de l'eau.
Un poisson volant a malheureusement attéri dans le bateau après être passé par le hublot de la cuisine s'éclatant la tête dans sa chute .
Un pinson a décidé de se reposer sur notre baume pendant quelques heures avant de reprendre sa route.
Quelques tortues nous ont salué en nous croisant
un clandestin
et notre arrivée à Génovesa a été accueillie par les mouettes au bec bleu virevoltant autour de Lazarina ravie.
Lazarina s 'est superbement comportée, elle a glissé à travers les vagues tranquillement maintenant son allure et son cap et après 8 jours et 7 heures, nous l'avons laissé se reposer après avoir jeté l 'ancre par 12 mètres de fonds au bord de la falaise du cratère de Génovésa.
L'arrivée sur Génovésa
excellente la dorade!
Dès le premier jour nous dévalons 120 miles. Et les jours se sont enchainés avec un vent toujours favorable,NE puis S à SE, jamais de face, jamais plus de 18 nœuds, une mer calme à peu agitée (sauf une vingtaine d'heures où nous étions dans un shaker!). Le moteur a ronronné quelque fois pour aider Lazarina, par manque de vitesse ou pour recharger les batteries
Les journées finalement passaient vîtes: nous nous retrouvions pour le petit déjeuner vers 8h: café, oranges pressées, tartines beurre confiture maison! A 9 h Stef appelait Pierrot sur Iridium, donnait notre position, et en attendant le message météo il consultait le message des biquets et quel plaisir d'avoir des nouvelles de nos amis dans la même situation que nous. Vers 10h nous avions la météo et chacun de nous s'accordait un moment de détente: lecture, douche, pêche et c'était déjà l'heure de préparer le déjeuner: salade variée de produits frais agrémentée de protéines différentes chaque jour. A l'heure la plus chaude, abrités sous les tauds c'était la sieste, lecture et enfin parties de tarots et déjà il fallait penser au dîner (un plat chaud toujours) et se préparer pour la nuit et les veilles.
moment important: la vacation météo; merci Pierrot
le photographe du bord!
La sieste du capitaine
Les quarts de nuit se sont déroulés selon les exigences des équipiers ( le capitaine n'a pas de chance ou est trop gentil!). La skipette voulait faire le premier quart de 20h à 23h puis de 6 à 8 h. JY voulait dormir 6h à la suite.... le capitaine prenant le reste. Bon prince il dormait à côté de sa chère et tendre pendant son quart n'allant se coucher que 3 h pendant la veille de JY.
Les nuits étaient fraiches et il a fallu mettre une polaire ou un ciré, mais allongés dans le cockpit à regarder la voute céleste constellée d'étoiles à écouter la musique sacrée ou les Doors elles étaient magiques, même celle où les flash ont crépité, où les roulements de tambour au loin ont annoncé une belle pluie .C'est d'ailleurs là que nous avons constaté que JY se tropicalisait- se mettant à l'abri à la moindre goutte et réapparaissant avec le soleil revenu!
coucher de soleil sur le Pacifique
Les dauphins sont venus nous escorter une nuit pendant un grand moment, jouant avec Lazarina, soufflant sur nos têtes penchées au dessus de l'eau.
Un poisson volant a malheureusement attéri dans le bateau après être passé par le hublot de la cuisine s'éclatant la tête dans sa chute .
Un pinson a décidé de se reposer sur notre baume pendant quelques heures avant de reprendre sa route.
Quelques tortues nous ont salué en nous croisant
un clandestin
et notre arrivée à Génovesa a été accueillie par les mouettes au bec bleu virevoltant autour de Lazarina ravie.
Lazarina s 'est superbement comportée, elle a glissé à travers les vagues tranquillement maintenant son allure et son cap et après 8 jours et 7 heures, nous l'avons laissé se reposer après avoir jeté l 'ancre par 12 mètres de fonds au bord de la falaise du cratère de Génovésa.
L'arrivée sur Génovésa
TABOGA ET LAS PERLAS
Jeudi 25 mars, après le plein d'eau au ponton de Balboa Yacht Club et le plein de Gas oil à la future marina de Plaita Flamenco- Balboa n'avait pas été livré depuis plusieurs jours- A 13h3O et après avoir payé une taxe de 10 dollars pour avoir fait le plein au ponton provisoire et un dernier salut à Maupiti de Gérard et Cathy que nous retrouverons surement plus tard, nous prenons la mer.
Nous slalomons autour d'une quarantaine de cargos puis un vent de force 4 à 5 nous pousse jusqu'à Taboga ou île aux fleurs où Gauguin s'est fait soigner de la malaria contractée alors qu'il travaillait au canal de Panama ( 20 000 personnes moururent de la malaria pendant les travaux).
Nous mouillons proche de l'îlot qui nous abrite un peu du vent qui soufflera toute la soirée, ne se calmant qu'au matin...
L'arrivée tardive et le vent constant plus notre paresse à mettre l'annexe à l'eau ne nous fera pas visiter cette île qui de loin est vraiment très jolie avec ses maisons colorées et sa plage de sable fin.
Les gars se baigneront dans une eau vert foncé qu'ils trouveront fraîche (en fait elle fait 25 °!).Nous devrons faire nos premiers calculs de marée car ici le marnage est proche de 4 mètres.
impressionnants cargos!
Taboga
Le lendemain matin la mer est calme, le vent nul.
JY essaie de régler son GPS et nous annonce que nous sommes dans le Pacifique! C'est un bon début!!!!!
Musique à fond, gym dans le cockpit, voilà un petit programme sympa avant les grosses chaleurs et il va faire chaud...
Le moteur ronronne....on s'occupe comme on peut: Stef met les ligne de pêche et au moment où je m'apprête à servir la salade il nous annonce qu'il a un poisson au bout de sa ligne, nous ne le croyons pas et pourtant.... il se bat avec.....un monstre! JY va à son secours, s'attache à un bout, descend sur la jupe avec une bassine(?!) mais le monstre est costaud, dans un dernier violent soubresaut évite la bassine mais tombe dans le cockpit
« et je fais quoi maintenant ? »
un peu d'alcool dans l'ouïe
« c'est où l'ouïe? »
un coup de manivelle sur la tête et le « monstre » est achevé! Ouf!
« mais il faut le détacher de l'hameçon? »
JY super héros, met un gant et avec précaution retire l'hameçon.....ouf! Mais c'est qui qui va s'occuper de la bête? Béa retire deux énormes filets et les petits morceaux seront servis crus en apéro (super bon!)
Le "monstre"!!!!!
Enfin vers 16 h nous mouillons devant Cantadora où nous retrouvons avec beaucoup de plaisir Pascale et Philippe ; heureux de se retrouver nous passerons la soirée autour du planteur « Biquette » et de la bonite cuisinée.
Première île des Perlas:Cantadora
Cantadora ne nous parait pas vraiment jolie, ce que nous confirment nos amis qui viennent d'y passer cinq jours à nous attendre: la décision est prise de naviguer demain jusqu'à San José, plus au sud et parait-il plus belle.
Par brise légère, toutes voiles dehors Lazarina file vers le Sud, aidée par un courant qui la fait avancer à près de 5 nœuds de moyenne. L'arrivée à San José est magnifique: superbe baie au soleil couchant, où le vert de la végétation en est accentué, le sable de la longue plage est doré et la mer prend des couleurs vert émeraude.
Lazarina au mouillage de San José
Nous tombons sous le charme de cette île et nous décidons de la visiter par une grande marche à travers un chemin bordé de cocotiers qui nous mènera à notre grand étonnement à un hôtel luxueux (Hacienda del Mar) qui surplombe une baie splendide et où l'accueil sera des plus chaleureux : eau fraîche à volonté dès notre arrivée et repas excellent sur la terrasse où les oiseaux, perroquets et toucans nous rendent visite. Nos hôtes pousseront la convivialité jusqu'à nous éviter le retour en nous accompagnant dans un pick up et ils attendront que nous allions chercher sur nos bateaux les dollars pour payer le déjeuner ( où c'est qu'on trouve une telle confiance?)
Le soir Philippe qui a pris la météo nous annonce une bonne fenêtre météo: nous partons demain pour les Galapagos......
les filles sur le chemin de San José
Notre invité: le toucan
superbe endroit, super hotel
Les "Biquets" en vacances
Nous slalomons autour d'une quarantaine de cargos puis un vent de force 4 à 5 nous pousse jusqu'à Taboga ou île aux fleurs où Gauguin s'est fait soigner de la malaria contractée alors qu'il travaillait au canal de Panama ( 20 000 personnes moururent de la malaria pendant les travaux).
Nous mouillons proche de l'îlot qui nous abrite un peu du vent qui soufflera toute la soirée, ne se calmant qu'au matin...
L'arrivée tardive et le vent constant plus notre paresse à mettre l'annexe à l'eau ne nous fera pas visiter cette île qui de loin est vraiment très jolie avec ses maisons colorées et sa plage de sable fin.
Les gars se baigneront dans une eau vert foncé qu'ils trouveront fraîche (en fait elle fait 25 °!).Nous devrons faire nos premiers calculs de marée car ici le marnage est proche de 4 mètres.
impressionnants cargos!
Taboga
Le lendemain matin la mer est calme, le vent nul.
JY essaie de régler son GPS et nous annonce que nous sommes dans le Pacifique! C'est un bon début!!!!!
Musique à fond, gym dans le cockpit, voilà un petit programme sympa avant les grosses chaleurs et il va faire chaud...
Le moteur ronronne....on s'occupe comme on peut: Stef met les ligne de pêche et au moment où je m'apprête à servir la salade il nous annonce qu'il a un poisson au bout de sa ligne, nous ne le croyons pas et pourtant.... il se bat avec.....un monstre! JY va à son secours, s'attache à un bout, descend sur la jupe avec une bassine(?!) mais le monstre est costaud, dans un dernier violent soubresaut évite la bassine mais tombe dans le cockpit
« et je fais quoi maintenant ? »
un peu d'alcool dans l'ouïe
« c'est où l'ouïe? »
un coup de manivelle sur la tête et le « monstre » est achevé! Ouf!
« mais il faut le détacher de l'hameçon? »
JY super héros, met un gant et avec précaution retire l'hameçon.....ouf! Mais c'est qui qui va s'occuper de la bête? Béa retire deux énormes filets et les petits morceaux seront servis crus en apéro (super bon!)
Le "monstre"!!!!!
Enfin vers 16 h nous mouillons devant Cantadora où nous retrouvons avec beaucoup de plaisir Pascale et Philippe ; heureux de se retrouver nous passerons la soirée autour du planteur « Biquette » et de la bonite cuisinée.
Première île des Perlas:Cantadora
Cantadora ne nous parait pas vraiment jolie, ce que nous confirment nos amis qui viennent d'y passer cinq jours à nous attendre: la décision est prise de naviguer demain jusqu'à San José, plus au sud et parait-il plus belle.
Par brise légère, toutes voiles dehors Lazarina file vers le Sud, aidée par un courant qui la fait avancer à près de 5 nœuds de moyenne. L'arrivée à San José est magnifique: superbe baie au soleil couchant, où le vert de la végétation en est accentué, le sable de la longue plage est doré et la mer prend des couleurs vert émeraude.
Lazarina au mouillage de San José
Nous tombons sous le charme de cette île et nous décidons de la visiter par une grande marche à travers un chemin bordé de cocotiers qui nous mènera à notre grand étonnement à un hôtel luxueux (Hacienda del Mar) qui surplombe une baie splendide et où l'accueil sera des plus chaleureux : eau fraîche à volonté dès notre arrivée et repas excellent sur la terrasse où les oiseaux, perroquets et toucans nous rendent visite. Nos hôtes pousseront la convivialité jusqu'à nous éviter le retour en nous accompagnant dans un pick up et ils attendront que nous allions chercher sur nos bateaux les dollars pour payer le déjeuner ( où c'est qu'on trouve une telle confiance?)
Le soir Philippe qui a pris la météo nous annonce une bonne fenêtre météo: nous partons demain pour les Galapagos......
les filles sur le chemin de San José
Notre invité: le toucan
superbe endroit, super hotel
Les "Biquets" en vacances
AVANT LE GRAND SAUT
Nous voila dans le Pacifique, accrochés à une bouée du Balboa Yacht Club. C'est sans difficulté que nous avons obtenu de rester là, moyennant 20 dollars par jour, eau au ponton, service de rade efficace, gratuit,et 24h/24 (une barque venant nous chercher pour nous amener à terre), wifi gratuit, douches, personnel accueillant....Il ne faut pas hésiter à chercher et à prendre une bouée libre (pas de réservation possible)- premier arrivé premier servi-
Lazarina au Balboa Yacht Club
Nous profitons de cette journée pour récupérer de nos émotions et surtout pour visiter Panama City et sa vieille ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, encore bien délabrée mais déjà en cours de restauration, ce quartier sera surement très beau dans quelques années.
Nous déambulons dans la grande rue piétonne et ses commerces divers et variés aux prix attractifs, à la musique criarde; nous visitons les églises baroques, nous nous attardons sur les places ombragées, la place Bolivar et à côté son théâtre national où Jean Yves achète enfin son Panama,
les rues animées
nous flânons sur le front de mer et sa promenade fleurie par des bougainvilliers géants qui abritent quelques kunas venus de leur île vendre leurs mollas pour terminer à la place des français où est érigé le monument à la mémoire de Ferdinand de Lesseps et de ses collaborateurs. Un petit bar sympathique à côté de l'ambassade de France nous accueille et sous l'ombre de quelques arbres nous piquons tous les quatre un roupillon réparateur car il fait chaud, très chaud.....Nous terminerons cette journée dans un excellent restaurant italien Pomodoro, puis sur l'insistance de JY dans un casino où une faune panaméenne très particulière vient se divertir.
les bus panaméens
devant le théatre national
au fond la ville moderne
les femmes kunas et leurs mollas
La promenade
Le lendemain Eddy nous quitte pour rejoindre Jacqueline à Mexico. Pour nous, ce sera la journée avitaillement de produits frais. Un taxi loué pour la journée nous accompagnera au grand marché des fruits et légumes, marché en gros où 4 ananas sont vendus 1 dollars, les bananes 2dollars les 6 kg; Puis nous trouverons au magasin Rey les dernières courses pour la traversée (yaourts, beurre, viande séchée...). Enfin Stef trouvera au ship Abernaty de Flamenco très bien fourni son fusil sous marin....attention les poissons et les langoustes.....
Lazarina au Balboa Yacht Club
Nous profitons de cette journée pour récupérer de nos émotions et surtout pour visiter Panama City et sa vieille ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, encore bien délabrée mais déjà en cours de restauration, ce quartier sera surement très beau dans quelques années.
Nous déambulons dans la grande rue piétonne et ses commerces divers et variés aux prix attractifs, à la musique criarde; nous visitons les églises baroques, nous nous attardons sur les places ombragées, la place Bolivar et à côté son théâtre national où Jean Yves achète enfin son Panama,
les rues animées
nous flânons sur le front de mer et sa promenade fleurie par des bougainvilliers géants qui abritent quelques kunas venus de leur île vendre leurs mollas pour terminer à la place des français où est érigé le monument à la mémoire de Ferdinand de Lesseps et de ses collaborateurs. Un petit bar sympathique à côté de l'ambassade de France nous accueille et sous l'ombre de quelques arbres nous piquons tous les quatre un roupillon réparateur car il fait chaud, très chaud.....Nous terminerons cette journée dans un excellent restaurant italien Pomodoro, puis sur l'insistance de JY dans un casino où une faune panaméenne très particulière vient se divertir.
les bus panaméens
devant le théatre national
au fond la ville moderne
les femmes kunas et leurs mollas
La promenade
Le lendemain Eddy nous quitte pour rejoindre Jacqueline à Mexico. Pour nous, ce sera la journée avitaillement de produits frais. Un taxi loué pour la journée nous accompagnera au grand marché des fruits et légumes, marché en gros où 4 ananas sont vendus 1 dollars, les bananes 2dollars les 6 kg; Puis nous trouverons au magasin Rey les dernières courses pour la traversée (yaourts, beurre, viande séchée...). Enfin Stef trouvera au ship Abernaty de Flamenco très bien fourni son fusil sous marin....attention les poissons et les langoustes.....
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